Un haut responsable israélien accusé de harcèlement sexuel – médias
La commission de la Fonction publique enquête sur des allégations de violence verbale faites aux femmes au bureau du procureur général
Stuart Winer est journaliste au Times of Israël
Un haut responsable du bureau du procureur général fait l’objet d’une enquête car il est soupçonné d’avoir harcelé plusieurs femmes qui lui étaient subordonnées et d’avoir eu une relation personnelle avec une employée avec qui il avait un lien de subordination, a annoncé jeudi la Deuxième chaîne.
La commission de la Fonction publique a ouvert une enquête après avoir reçu des informations fournies par une procureure qui occupe également un poste de haut niveau et « sensible » au bureau du procureur général, selon la chaîne.
La procureure a affirmé que le haut responsable faisait des commentaires à caractère sexuel chargés aux procureures qui mettaient les femmes mal à l’aise.
Elle a également déclaré que le fonctionnaire entretenait une relation avec l’une des procureures qui lui était subordonné. En dépit de leur relation, l’homme était également impliqué dans les décisions concernant la promotion de sa partenaire et ses conditions d’emploi. Une telle relation, même si elle est consentie, pourrait être illégale.
Après avoir examiné la question, la commission décidera si elle doit ou non inculper le haut responsable, selon la chaîne.
En mai, le procureur général Avichai Mandelblit a conclu qu’il n’y avait aucune preuve permettant de porter plainte contre un procureur du bureau du procureur qui était soupçonné d’être l’auteur d’agressions sexuelles à l’encontre d’unE autre procureure.
Une enquête secrète de la police a été ouverte sur les allégations selon lesquelles le procureur adjoint pour les affaires criminelles du district de Jérusalem, Uri Korb, avait harcelé une procureure, qui lui était subordonnée, avait été mise de côté après que le procureur eut refusé de coopérer avec les enquêteurs. Mais l’affaire a été rouverte en décembre dernier lorsque de nouvelles informations auraient été révélées.
« En fin de compte, il n’y avait aucune preuve justifiant l’enquête sur Korb en tant que suspect d’un crime », avait déclaré le bureau du procureur général dans une déclaration à l’époque.