Un homme arrêté pour le vol d’une caravane sur les lieux du massacre de la rave à Reim
Le suspect serait entré dans la zone sous le prétexte d'aider à chercher les corps, avant de voler de l'argent et du matériel utilisés par les organisateurs du festival musical

Un Israélien a été accusé du vol d’une caravane sur les lieux du massacre de la rave, dans le désert près du kibboutz Reim. Il avait pénétré dans les lieux sous prétexte d’aider à la recherche des corps.
Selon les termes de l’acte d’accusation déposé devant le tribunal de première instance de Beer Sheva et rendu public dimanche, Amir Tias, 44 ans, s’est approché des soldats chargés des recherches et leur a dit vouloir aider à trouver des victimes.
Mais une fois arrivé sur place, il a remorqué une caravane criblée de balles à son véhicule et l’a emmenée jusqu’à son entreprise, à Beer Sheva. La caravane avait été utilisée par les organisateurs du festival de musique.
« L’accusé a profité des pires heures de l’État d’Israël, confronté à une guerre effroyable au cours de laquelle plus d’un millier de civils et membres des forces de l’ordre ont été tués. Il s’est rendu à l’endroit-même où des civils israéliens ont été massacrés, a été admis sur place pour aider les militaires à retrouver les personnes disparues, a profité de circonstances difficiles avec des forces de l’ordre occupées à retrouver des corps et des personnes disparues, s’est introduit dans la caravane et pour finir, l’a dérobée », indique l’acte d’accusation.
Il lui est reproché d’avoir volé 10 000 $ et plusieurs cartes de crédit qui se trouvaient dans cette caravane.
Tias fait, entre autres, face aux charges de vol de véhicule, intrusion criminelle, cambriolage. La police a demandé son maintien en garde à vue jusqu’à la fin de la procédure judiciaire.

Les terroristes du Hamas ont tué plus de 260 fêtards dans le cadre du massacre dévastateur du 7 octobre, au cours duquel plus de 1 400 personnes ont été tuées, en grande majorité des civils.
Un nombre inconnu de festivaliers figurent parmi les 200 à 250 personnes retenues en otage à Gaza. Selon des témoins oculaires, un certain nombre de festivalières ont par ailleurs été violées.