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Un Iranien et un Chinois poursuivis aux US pour approvisionnement au programme de drones de Téhéran

Les deux hommes font partie des 4 personnes et 10 entités visés par les sanctions annoncées simultanément par le département américain du Trésor

Une capture d'écran d'un drone de combat iranien Shahed-129. (Crédit : YouTube/Future technologie militaire)
Une capture d'écran d'un drone de combat iranien Shahed-129. (Crédit : YouTube/Future technologie militaire)

Les autorités américaines ont rendu publiques mardi des poursuites contre un Iranien et un Chinois accusés d’avoir fourni des composants électroniques au programme de drones de Téhéran ainsi qu’une série de sanctions contre dix entités appartenant à ce réseau présumé.

Selon l’acte d’accusation de septembre 2020 mais dévoilé mardi par le ministère de la Justice, Hossein Hatefi Ardakani, dirigeant d’une entreprise d’électronique iranienne, et un ressortissant chinois identifié comme Gary Lam, basé en Chine et à Hong Kong, ont œuvré en 2014 et 2015 à acquérir et exporter des composants électroniques vers l’Iran, en violation des sanctions américaines.

Les deux hommes, considérés comme se trouvant à l’étranger, font partie des quatre personnes et dix entités basées en Iran, en Malaisie, à Hong Kong et en Indonésie, visés par les sanctions annoncées simultanément par le département américain du Trésor.

« Les Etats-Unis sont déterminés à utiliser tous les moyens disponibles pour révéler au grand jour et démanteler le développement et la prolifération croissants de drones iraniens qui déstabilise le Moyen-Orient et pourrait prolonger la guerre injustifiée de la Russie contre l’Ukraine », a souligné dans un communiqué le département d’Etat américain, en référence aux drones kamikaze fournis par Téhéran à Moscou.

Les autorités judiciaires américaines affirment qu’à plusieurs reprises M. Ardakani et ses complices présumés ont utilisé à leur insu des compagnies étrangères, notamment française et canadienne, pour se procurer ces matériels sensibles, les faisant livrer à Hong Kong avant de les réexporter vers l’Iran.

Gary Lam figurait déjà sur la liste des onze individus, huit entités et un navire visés par des sanctions américaines annoncée le 18 octobre pour implication présumée dans le développement de programmes de missiles et de drones iraniens, précise le département du Trésor.

Outre des responsables iraniens, ces sanctions concernaient des entreprises et citoyens chinois et hongkongais ainsi qu’un navire battant pavillon vénézuélien, considéré comme ayant servi au transit de missiles iraniens livrés au gouvernement vénézuélien.

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