Un jour avant la date butoir, Yoav Kisch rétablit toutes les catégories du Prix Israël
Le ministre de l'Éducation a déclaré que la cérémonie aura lieu le jour de Yom HaAtzamaout et que les deux nouvelles catégories viendront s’ajouter aux autres
La cérémonie du Prix Israël se tiendra comme d’habitude le jour de Yom HaAtzmaout, avec les catégories traditionnelles de prix ainsi que deux nouvelles catégories créées après les attaques du 7 octobre, a annoncé mercredi le ministre de l’Éducation Yoav Kisch.
L’avis intervient un jour avant une date butoir fixée par la Haute Cour de justice et imposant à Kisch et au gouvernement de répondre aux recours demandant l’annulation de la décision prise le mois dernier de réduire les catégories du Prix Israël pour l’année 2024. Il intervient également un jour après l’annonce par Kisch que le Prix Israël 2024 pour « L’héroïsme civil » serait décerné à Menachem Kalmanson et Itiel Zohar, de l’implantation d’Otniel en Cisjordanie, pour leur bravoure dans les combats en dehors de la bande de Gaza, le 7 octobre dernier.
Dans un communiqué, Kisch a indiqué qu’après s’être entretenu avec la procureure générale Gali Baharav-Miara, qui « n’a malheureusement pas pu défendre ma position devant la Haute Cour… j’ai choisi de modifier la décision antérieure et de décerner le Prix Israël dans les différentes catégories » en plus des nouvelles catégories.
La cérémonie de remise des prix se déroulera « sous une forme différente », compte tenu de la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, a indiqué le ministre.
À la mi-février, le gouvernement avait annoncé que les catégories traditionnelles du Prix, la plus haute distinction civile du pays, seraient annulées pour 2024, et que seules deux nouvelles catégories liées à la guerre en cours contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza seraient attribuées à la place : « La responsabilité sociétale » pour les efforts civils et les initiatives de bénévolat, et « L’héroïsme citoyen » pour les actes de bravoure de civils venus en aide à autrui en situation de crise.
Le quotidien israélien Maariv a rapporté par la suite que Kisch avait agi de la sorte pour éviter de décerner le prix de l’entrepreneuriat au principal candidat, l’entrepreneur technologique Eyal Waldman, un grand critique du programme de refonte judiciaire du gouvernement, dont la fille a été assassinée lors du massacre à la rave-party Supernova le 7 octobre dernier.
L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.