Israël en guerre - Jour 364

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Un podcast sur l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic

En 6 épisodes de 30 minutes, RCJ donne la parole aux victimes oubliées de cet attentat terroriste à la bombe, qui a fait quatre morts

Le podcast "Copernic".
Le podcast "Copernic".

« L’attentat, le procès » : la radio RCJ a diffusé au début de l’automne dernier un podcast sur l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris, survenu le soir du 3 octobre 1980, non loin de l’avenue des Champs-Elysées. Il est à retrouver sur le site de la radio.

En 6 épisodes de 30 minutes, les journalistes Victoria Géraut-Velmont et Laurence Goldmann donnent ainsi la parole aux victimes oubliées de cet attentat terroriste à la bombe.

Celui-ci, qui a fait quatre morts, avait marqué les esprits : c’était la première fois depuis la fin de la Seconde guerre mondiale que la communauté juive de France était la cible d’une attaque meurtrière. Si elle n’avait pas été revendiquée, elle avait été attribuée dès les années 1980 au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe dissident du FPLP.

Quarante-trois ans après, l’unique accusé, Hassan Diab, universitaire libano-canadien de 69 ans, a été condamné en son absence à la réclusion criminelle à perpétuité en avril dernier. Un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre.

Scène de l’attentat contre la synagogue de la rue de Copernic, à Paris, en 1980. (Crédit : AFP)

La décision a été accueillie dans un grand silence dans la salle d’audience où s’étaient pressées quelques parties civiles qui réclamaient que « justice passe » après quatre décennies d’attente. Dès la fin du délibéré, des victimes se sont longuement serré dans les bras.

Après une longue mise en sommeil de l’instruction, de nouveaux renseignements désignaient en 1999 les membres présumés du commando, dont Hassan Diab comme celui qui aurait confectionné la bombe avant de l’abandonner devant la synagogue où s’étaient réunis 320 fidèles.

Hassan Diab, qui a toujours nié sa responsabilité, avait dans un premier temps bénéficié d’un non-lieu en janvier 2018 et était reparti libre au Canada. La cour d’appel avait ordonné trois ans plus tard la tenue de ce dernier procès pour assassinats, tentatives d’assassinats et destructions aggravées en relation avec une entreprise terroriste.

L’issue d’une éventuelle nouvelle procédure d’extradition est incertaine, la première, qui avait abouti au bout de six ans, ayant tendu les relations diplomatiques entre la France et le Canada.

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