Un policier légèrement blessé lors d’affrontements à Jérusalem-Est
Les officiers de police ont été la cible de cocktails Molotov et feux d'artifice lors d'une opération dans le quartier d'Issawiya ; aucun blessé n’a été signalé parmi les habitants

Un officier de la police des frontières a été légèrement blessé vendredi matin par une dalle de pierre lancée sur lui depuis un immeuble de Jérusalem-Est, selon la police.
L’incident s’est produit lors d’une opération des forces spéciales dans le quartier d’Issawiya.
La police a déclaré que des cocktails Molotov et des pierres avaient été jetés sur les policiers et que des feux d’artifice les avaient directement visés, ce qui les a obligés à faire plusieurs fois usage de leurs armes.
Ces coups de feu n’ont fait aucun blessé parmi les résidents locaux.
La police a également déclaré que deux voitures de patrouille avaient été endommagées lors des affrontements.
Une vidéo de la scène montre des policiers, dont des agents en civil, marchant dans une rue alors qu’on peut entendre des cris en toile de fond. Une pierre semble avoir été lancée sur l’un des agents en civil, qui met ses bras au-dessus de sa tête pour se protéger avant de tirer plusieurs coups en l’air avec son pistolet.
לוחם מג"ב נפצע הלילה קל מלוח שיש שהושלך לעברו בפעילות בעיסאוויה. בהתפרעויות הושלכו אבנים, בקבוקי תבערה ונורו זיקוקים לעבר הלוחמים – שהשיבו בירי של כמה כדורים. לא ידוע על נפגעים מהירי. נזק נגרם לשתי ניידות@SuleimanMas1 pic.twitter.com/FmVCO9JsrG
— כאן חדשות (@kann_news) August 28, 2020
Selon des habitants d’Issawiya cités par le quotidien Haaretz, la police aurait tenté de procéder à une arrestation, mais n’y serait pas parvenue.
La déclaration de la police ne permet pas de savoir si la pierre a ou non directement frappé l’officier.
Deux soldats de l’armée israélienne ont été tués en Cisjordanie depuis 2018 par de grosses dalles qui leur ont été jetées dessus depuis des bâtiments.

L’année passée, la police a mené de nombreuses opérations à Issawiya, bien qu’elles soient devenues moins fréquentes ces derniers mois en raison de la pandémie de coronavirus.
Les dirigeants communautaires ont fait valoir que la police a indûment intensifié ses activités à Issawiya et a employé une force excessive contre les habitants, ce qui a porté atteinte à la stabilité et attisé les tensions dans le quartier.
Les responsables de la police ont toutefois rejeté ces accusations ; ils affirment que l’intensification des opérations à Issawiya est directement proportionnelle à ce qu’ils décrivent comme une violence accrue émanant du quartier.