Israël en guerre - Jour 349

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Un publicitaire retire les photos d’otages diffusées à Londres suite à des menaces

Un accord avait été signé pour que les affiches soient diffusées deux semaines, mais en raison de menaces adressées à ses employés, la société London Lites a rompu le contrat

Une image projetée d'un otage détenu par le Hamas dans la bande de Gaza, avant qu'elle ne soit retirée par une société de publicité en raison de menaces, tirée d'un reportage de la Douzième chaîne, à Londres, le 12 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Une image projetée d'un otage détenu par le Hamas dans la bande de Gaza, avant qu'elle ne soit retirée par une société de publicité en raison de menaces, tirée d'un reportage de la Douzième chaîne, à Londres, le 12 décembre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Un publicitaire britannique s’est retiré d’un accord visant à projeter des photos d’otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza à travers Londres après avoir reçu des milliers de menaces, selon des informations parues mardi.

Les diplomates israéliens et le ministre des Affaires étrangères ont qualifié cette décision de « honte et de capitulation devant le terrorisme ».

Le Forum des familles des otages et disparus de Londres a collecté des fonds et signé un contrat avec la société London Lites pour diffuser des images sur des écrans géants à plusieurs endroits de Londres pendant deux semaines, selon des informations de la Douzième chaîne et du journal britannique Jewish News.

Plusieurs entreprises ont refusé de prendre en charge la campagne avant qu’un accord ne soit conclu avec London Lites, selon la Douzième chaîne.

Mais dans un geste inhabituel, la société s’est retirée de l’accord et a cessé de diffuser les images après six jours en raison des menaces reçues, notamment des menaces explicites dirigées contre ses employés.

Des menaces ont également été proférées par des commerçants dont les magasins sont situés à côté des images affichées, selon les médias.

Une personne tenant une affiche de Vivian Silver, en haut au centre, appelant à un entretien immédiat en faveur des otages enlevés en Israël le 7 octobre, alors que le personnel soignant et les professionnels de la santé participent à une manifestation devant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Londres, le 9 novembre 2023. (Crédit : Kin Cheung/AP)

Les forces de l’ordre enquêtent sur ces menaces, a rapporté la Douzième chaîne.

« Nous défendons la liberté d’expression », a déclaré London Lites à la chaîne. « Nous ne voulions pas en arriver à cette situation, mais les plaintes se sont multipliées et sont devenues agressives. Nous étions très inquiets des menaces reçues par nos employés. »

Le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a qualifié cette démarche de « honte et de reddition aux partisans du terrorisme », ajoutant que « la tentative de faire taire notre appel à libérer les otages ne réussira pas ».

L’ambassade d’Israël à Londres a également interpellé la société qui, selon elle, « a cédé aux menaces d’une minorité extrême au Royaume-Uni, qui tente avec force de limiter la liberté d’expression ».

« L’ambassade envisage d’autres mesures à l’encontre de la société », a-t-elle déclaré, promettant de continuer à faire des efforts pour faire connaître les personnes détenues à Gaza.

« Il ne devrait y avoir rien de polémique dans le fait de sensibiliser à la cause des civils innocents pris en otage par un groupe terroriste. Il s’agit d’une cause humanitaire. Cette rupture de contrat fait le jeu des terroristes en ignorant activement les crimes de guerre du Hamas et aussi en succombant aux intimidations et aux menaces à Londres », a souligné l’ambassade.

Depuis l’enlèvement des otages, les affiches des captifs ont été la cible d’activistes pro-palestiniens dans le monde entier, et de nombreuses vidéos circulent montrant des personnes les arrachant dans des lieux publics, les qualifiant souvent de « propagande » israélienne.

L’antisémitisme et les activités anti-Israël ont bondi depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre, lorsque des terroristes palestiniens ont pris d’assaut la frontière du sud d’Israël et tué 1 200 personnes – pour la plupart des civils – et en ont enlevé au moins 240.

Il resterait 135 otages à Gaza – dont certains qui ne sont plus en vie – après que 105 civils ont été libérés des geôles du Hamas au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre. Quatre otages avaient été libérées avant cela, et une soldate avait été secourue par l’armée israélienne.

Tsahal a confirmé la mort de 18 des personnes encore détenues par le Hamas, grâce à de nouveaux renseignements et découvertes obtenus par les troupes opérant à Gaza.

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