Un seul soldat gardait l’avant-poste de Nahal Oz le 7 octobre, le Hamas avait étudié la base pendant des années – N12
Les détails des conclusions de l'enquête ont été diffusés hier par la chaîne d'information, avant d'être présentés aux familles endeuillées ; l'armée va enquêter sur ces fuites

La radio de l’armée a rapporté mardi matin que l’armée a lancé une enquête sur la fuite concernant des éléments de son enquête sur la bataille de la base de Nahal Oz le 7 octobre 2003, au cours de laquelle plus de 50 soldats ont été tués et 10 autres pris en otage.
Les détails des conclusions de l’enquête ont été diffusés mardi par la chaîne d’information N12, avant d’être présentés aux familles endeuillées.
La chaîne a déclaré que l’enquête avait révélé qu’un seul soldat était de garde ce matin-là. Elle a déclaré que le Hamas avait étudié Nahal Oz de loin pendant des années et connaissait parfaitement la disposition de la base.
Plus de 50 soldats ont été tués et 10 ont été pris en otage dans l’avant-poste de Nahal Oz, situé à moins d’un kilomètre de la frontière avec Gaza.
Le matin du 7 octobre, 162 soldats étaient présents dans l’avant-poste, dont 81 étaient des soldats de combat armés et 9 autres étaient armés mais non entraînés au combat, selon N12, ce qui signifie que la moitié des soldats présents sur la base au moment de l’attaque n’étaient pas des combattants.
Le Hamas avait étudié Nahal Oz de loin pendant des années avant de lancer l’assaut meurtrier et connaissait parfaitement la disposition de la base, y compris « l’emplacement de chaque pièce », indique le reportage. Il ajoute que le groupe terroriste savait que la base fonctionnerait à capacité réduite en raison de la fête juive de Simhat Torah, qui tombait un samedi cette année-là.
L’enquête de l’armée israélienne a révélé que le Hamas avait commencé ses derniers préparatifs pour l’attaque dans la soirée du 6 octobre, environ 12 heures avant que les premières sirènes d’alerte aérienne ne retentissent dans le sud d’Israël, selon N12.
Cependant, les officiers supérieurs alertés par ce mouvement inhabituel ont conclu qu’il n’était pas nécessaire d’envoyer des troupes à la frontière.
Si les troupes avaient reçu l’ordre de prendre position, « le déroulement de la bataille aurait été différent », indique le reportage.
L’enquête porterait également sur l’impact des tirs incessants de roquettes, sur les dégâts causés à l’intérieur de l’avant-poste militaire, les terroristes ayant pu facilement tuer de grands groupes de soldats qui s’étaient rassemblés dans des abris anti-bombes. Les conclusions officielles de l’enquête vont être rendues publiques.