Un survivant du 7 octobre remet une lettre à un représentant de l’UNICEF
Rotem Matias, 17 ans, a demandé à Ted Chaiban d'aider à libérer les otages et de répondre aux besoins des enfants israéliens
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Le directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, a rencontré dimanche Rotem Matias, 17 ans, dont les parents Deborah et Shlomi Matias ont été assassinés sous ses yeux par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre au domicile familial du kibboutz Holit.
Au cours de la réunion à Jérusalem, Rotem a remis une lettre au nom de son oncle, le professeur Aron Troen, et du professeur Hagaï Levin, chef de l’équipe de santé du Forum des familles des otages et disparus.
La lettre demande instamment à l’UNICEF de respecter les principes de neutralité et d’impartialité, de prendre des mesures immédiates sans discrimination pour la libération de tous les otages, y compris Kfir et Ariel Bibas, âgés respectivement de neuf mois et de quatre ans, lorsqu’ils ont été enlevés par le Hamas, et emmenés de force à Gaza le 7 octobre, et de répondre aux besoins et aux droits de tous les enfants, conformément à la mission de l’UNICEF qui est de protéger tous les enfants partout dans le monde.
La lettre souligne que l’UNICEF doit reconnaître le grand nombre d’enfants israéliens qui souffrent des effets de la guerre déclenchée par le pogrom depuis le 7 octobre. Elle souligne également que plus de trois millions d’enfants israéliens subissent des traumatismes directs et indirects du fait du conflit en cours.
Deborah, 50 ans, citoyenne israélo-américaine, et son époux Shlomi, 49 ans, tous deux musiciens, alors qu’ils protégeaient leur fils, Rotem, de leur corps.
Rotem a été blessé par balle mais a survécu, tandis que ses sœurs, Shaked et Shir, se cachaient ailleurs et n’ont pas été blessées.
On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée. Le Hamas avait échangé 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre contre des prisonniers. Quatre captives avaient été remises en liberté. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.
Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.