Un véhicule de l’armée caillassé à l’entrée de l’implantation d’Yitzhar
Il n'y a pas eu de blessé dans cette attaque, le dernier incident en date entre l'armée israélienne et des habitants extrémistes d'implantations
Un véhicule blindé de la police des frontières a été la cible de jets de pierres à l’entrée de l’implantation d’Yitzhar, dans le nord de la Cisjordanie tard samedi soir. Il s’agit du dernier incident en date d’affrontements entre des habitants d’implantations dans la zone et les forces de sécurité.
Cette attaque n’a fait aucun blessé, a précisé un communiqué de la police des frontières, ajoutant que les forces de sécurité avaient lancé des recherches dans la zone pour retrouver des suspects.
La semaine dernière, l’armée a prolongé une décision de fermeture de l’avant-poste de Kumi Ori de l’implantation d’Yitzhar aux non-résidents. Quelques jours plus tard, deux attaques racistes sur des villages palestiniens dans la zone d’Yitzhar. Des dizaines de véhicules ont vu leurs vitres fracassées ou leurs pneus crevés. Les suspects ont tagué des slogans en hébreu, en faisant référence à l’avant-poste.
Une récente recrudescence de la violence a placé Yitzhar et les avant-postes alentours au centre d’une tempête médiatique.
Les résidents affirment que les tensions entre eux et les forces de sécurité ont commencé à se renforcer le mois dernier, quand le chef du Commandement central a signé une ordonnance administrative interdisant à un résident de Kumi Ori de se rendre en Cisjordanie. Un officiel de la Défense a affirmé que l’homme de 21 ans était impliqué dans les violences contre des soldats et des Palestiniens, ce que l’intéressé nie.
Après que les responsables d’Yitzhar ont coupé tous les contacts avec les chefs militaires, les forces de sécurité ont arrêté deux résidents de Kumi Ori – un résident a été arrêté parce qu’il aurait incendié un champ palestinien et un autre parce qu’il aurait menacé un commandant de l’armée israélienne. L’un des suspects a affirmé qu’il avait été agressé par l’officier qui procédait à son arrestation.
La semaine dernière, des soldats ont été attaqués alors qu’ils patrouillaient dans la zone. Un officier a été légèrement blessé dans l’incident qui a impliqué 30 jeunes militants d’extrême droite, qui ont lancé des pierres sur les soldats et crevé les pneus de leur jeep.