Une alerte terroriste entraîne la fermeture de la Route 1 ; 13 arrestations
La police a finalement indiqué que la piste terroriste avait été écartée ; 13 Palestiniens qui n'avaient pas de permis d'entrée en Israël ont été arrêtés
Les forces de sécurité ont rapidement mis en place des points de contrôle et procédé à des perquisitions à l’extérieur de Jérusalem dimanche, alors que les autorités traquaient une cellule terroriste présumée qui préparait un attentat, suite à l’obtention de renseignements. Mais quelques heures plus tard, la police a indiqué que la piste terroriste avait été écartée mais qu’elle avait procédé à 13 arrestations de Palestiniens qui n’avaient pas de permis d’entrée en Israël.
La circulation sur la Route 1, l’autoroute principale reliant Jérusalem à Tel Aviv, avait été paralysée dimanche en début d’après-midi, les forces de sécurité tentant alors d’arrêter des suspects qui semblaient essayer de rejoindre la région de Tel Aviv.
Un conducteur avait été arrêté près de l’échangeur de Latrun, à l’extérieur de la ville du centre de Modiin, « à la suite d’une alerte reçue au sujet d’un véhicule suspect », avait indiqué la police dans un communiqué.
Le véhicule du suspect, une Toyota Land Cruiser SUV de couleur argentée selon les médias, avait été mis en fourrière après avoir été contrôlé par un soldat, selon la police.
Le conducteur avait été remis à l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet pour y être interrogé, ont rapporté les autorités, sans préciser la nature de la menace.
Des photos prises à différents endroits le long de l’autoroute à l’ouest de Jérusalem ont montré un grand nombre de policiers, y compris des membres d’une équipe d’intervention rapide contre le terrorisme, rassemblés sur cette route jusqu’à l’aéroport Ben Gurion, ou marchant entre des files de voitures dont les moteurs tournaient au ralenti.
Les médias israéliens avaient affirmé que les forces de sécurité étaient également à la recherche d’un second suspect, mais aucune confirmation n’avait été apportée.
Selon la chaîne N12, la police agissait sur la base de renseignements concernant des projets d’attentat présumés de deux habitants du quartier de Wadi al-Hummus, à Jérusalem-Est.
ההתרעה באזור ירושלים: הרכב החשוד נעצר | כל העדכוניםhttps://t.co/kyGW5Twqas pic.twitter.com/A3cjIDHjxE
— ynet עדכוני (@ynetalerts) December 15, 2024
Le bruit des hélices coupant l’air a été entendu en continu au-dessus de Jérusalem, tandis que les hélicoptères de la police menaient des recherches depuis les airs.
La police a également mis en place des checkpoints pour effectuer des contrôles ponctuels à divers autres endroits de Jérusalem, et a fermé la circulation à certains points de passage entre la capitale et la Cisjordanie.
La semaine dernière, un terroriste palestinien a ouvert le feu sur un bus israélien circulant en Cisjordanie, juste au sud de Jérusalem, tuant un garçon de 12 ans et en blessant trois autres. Le terroriste s’est ensuite rendu à la police.
Les tensions sont vives en Cisjordanie en raison de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël sous un déluge de roquettes tirées sur des centres de population dans tout le pays, lors duquel plus de 1 200 personnes ont été assassinées dans le sud d’Israël, pour la plupart des civils, et 251 autres ont été enlevées et emmenées de force dans la bande de Gaza.
Au cours de la même période, 42 Israéliens, dont des membres des forces de sécurité, ont été tués dans des attaques terroristes palestiniennes en Israël et en Cisjordanie.
Six autres membres des forces de sécurité ont été tués lors d’affrontements avec des terroristes en Cisjordanie, dans le cadre d’une vaste opération antiterroriste qui s’est accompagnée de restrictions drastiques des déplacements des Palestiniens.
Depuis le 7 octobre, les troupes ont arrêté quelque 5 250 Palestiniens recherchés en Cisjordanie, dans le cadre des opérations militaires menées après le 7 octobre, dont plus de 2 050 affiliés au Hamas.
Selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne (AP), plus de 800 Palestiniens de Cisjordanie ont été tués au cours de cette période. Tsahal affirme que la grande majorité d’entre eux étaient des terroristes armés tués lors d’échanges de tirs, des émeutiers qui se sont heurtés aux troupes ou des terroristes qui menaient des attaques.