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Une cour tchèque innocente des éditeurs de discours de Hitler

La communauté juive exprime sa préoccupation sur le verdict autorisant l'édition de 18 discours du dictateur ; le livre est "le produit phare" de l'entreprise

Adolf Hitler. (Crédit : Archives fédérales allemandes/Wikimedia Commons)
Adolf Hitler. (Crédit : Archives fédérales allemandes/Wikimedia Commons)

Les éditeurs du livre contenant des discours d’Adolf Hitler ont été blanchis d’accusations d’incitation à la haine en République tchèque, entraînant des préoccupations de la communauté juive du pays.

La cour municipale de Brno a statué mercredi qu’elle ne trouvait aucun élément que le livre publié en 2012 par la maison d’édition basée à Brno, Guidemedia, faisait la promotion de l’idéologie nazie.

La cour a expliqué que la publication de documents historiques ne peut pas être considérée comme un acte criminel.

Sous la loi tchèque, la propagation du nazisme est un crime puni au maximum d’une peine de dix ans de prison.

Le livre, intitulé Les Discours d’Adolf Hitler, présente 18 discours prononcés par Hitler entre 1939 et 1942.

« C’est un texte historique avec tous les attributs du nazisme et la cour n’a trouvé aucun élément que n’importe mouvement contemporain pourrait suivre la version d’Hitler du nazisme », a déclaré le juge Martin Hrabal.

La Fédération des communautés juives de République tchèque a exprimé ses préoccupations au sujet du verdict.

« La société tchèque a toujours rejeté l’idéologie nazie sous toutes ses formes », a déclaré le chef de la Fédération, Petr Papousek, à l’Agence télégraphique juive jeudi.

« Pourtant, la possibilité de propager librement de tels textes remet cette position en question. Nous ne devrions pas oublier que, par le passé, l’agression verbale a préparé la voie au désastre de la Deuxième Guerre mondiale pour des millions de victimes ».

Au cours du procès, qui a commencé en juin, les éditeurs ont nié que l’objectif était de promouvoir le nazisme, prétendant, à la place, qu’il s’agissait d’une décision commerciale.

« Le livre est le produit phare de notre entreprise. Hitler se vend mieux que le Coca-Cola », a déclaré à la cour plus tôt cette semaine Pavel Kamas, l’un des propriétaires de la maison d’édition.

Le texte des discours était accompagné de notes et de commentaires de l’éditeur qui, selon l’accusation, représentait Hitler comme un « homme de paix » qui « s’efforçait d’atteindre la paix parmi les nations ».

La cour a statué qu’il était évident que les commentaires étaient tirés des propres déclarations du dictateur nazi.

En 2005, la Cour suprême tchèque avait blanchi un autre éditeur confronté à des accusations similaires pour avoir publié Mein Kampf de Hitler.

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