Une famille d’Akko, touchée par l’attaque du Hezbollah, s’est réfugiée dans un placard
Dépourvus de mamad, les 5 membres de la famille n'ont pas le temps - en 30 secondes - de se rendre à l'abri anti-atomique public ; la cuisine, le salon et une chambre ont été endommagés
Une famille de cinq personnes dans la ville côtière d’Akko dont la maison a été directement frappée lors de l’attaque du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ce dimanche matin sur le nord d’Israël a été forcée de s’abriter dans un placard à chaussures d’un mètre de large, a déclaré un membre de la famille à la Douzième chaîne.
Yuval, identifiée seulement par son prénom, a déclaré au média que sa famille n’a pas de mamad – pièce blindée – dans sa maison, et que l’abri anti-atomique commun – miklat – le plus proche est à 30 secondes, trop loin pour qu’ils puissent l’atteindre une fois qu’une sirène est activée.
Au lieu de cela, lorsque les sirènes retentissent en raison des tirs en provenance du Liban, les cinq membres de la famille s’entassent dans un placard, qui, selon elle, ne peut accueillir confortablement que deux personnes à la fois, et ferment la porte.
Elle a expliqué qu’une fois dans le placard, ils essaient de s’assurer que tout le monde va bien, physiquement et mentalement, en raison de la difficulté de la situation.
« Si nous ne prenons pas soin de nous-mêmes, qui prendra soin de nous ? » a-t-elle demandé de manière rhétorique.
Alors qu’ils étaient à l’abri dimanche matin, une roquette s’est abattue sur leur maison, causant d’importants dégâts dans toute la maison, a raconté Yuval. Elle se souvient avoir vu un éclair de lumière et de la fumée à travers la fente de la porte du placard, avant que l’air ne s’imprègne d’une odeur de brûlé.
Au bout de quelques minutes, la famille est sortie du placard, jugeant qu’il n’y avait pas de danger à courir vers le miklat, où ils auraient plus d’espace.
Yuval a expliqué à la Douzième chaîne que la cuisine, le salon et la chambre de sa sœur figuraient parmi les pièces de la maison les plus endommagées.
« Les dégâts sont importants, mais je pense que tout ira bien », a-t-elle déclaré.
« Ce n’est pas agréable de voir sa maison dans cet état. Une maison est censée être un lieu de refuge, un espace sûr. »