Une forêt de bambou pousse au milieu des sculptures du Musée d’Israël
Une large installation sur laquelle on peut grimper s’élève du Jardin des arts : James Turell nous donne un bout de ciel
Il y a une nouvelle salle de gym/jungle en ville, et ce n’est pas que pour les enfants. Fabriqué à partir de milliers de poteaux de bambou, étroitement reliés avec des cordes multicolores d’escalade de montagne, c’est Big Bambù, la nouvelle installation au Musée d’Israël de Jérusalem.
Conçu – et construit – dans le jardin des arts d’Isamu Noguchi au cours des derniers mois, il séduira les visiteurs tout l’été. Il ouvrira jeudi.
Les frères jumeaux Mike et Doug Starn qui ont installé des structures de bambou similaires sur le jardin du toit du Metropolitan Museum of Art et à la 54ème Biennale de Venise. Ils ont passé plusieurs mois en Israël, à travailler en étroite collaboration avec une équipe d’alpinistes locaux et étrangers qui ont aidé à construire leur création.
Ce sont des gens qui savent comment construire. Un de leurs projets les plus récents était l’échafaudage pour l’arche dans le récent film Noé.
Les deux frères veulent que les visiteurs explorent les chemins innombrables de l’installation, et grimpent sur ses hauteurs.
Ils espèrent qu’un bar sera ouvert en-dessous au cours de l’été, et que l’on ajoute des sièges confortables et rembourrés avec des porte-gobelets pour ceux qui se prélasseront au milieu des hautes tiges et – on l’espère – siroteront des cocktails.
Mais de toute façon, les frères voient Big Bambù comme une « œuvre sérieuse qui reflète la joie de vivre », selon Mike Starn.
Ils ont choisi le bambou après s’être perdu à Kyoto au Japon, il y a quelques années, raconte-t-il. Ils aiment la durabilité de bambou comme une herbe, et ils ont ajouté des cordes d’escalade facilement reconnaissables pour « attirer l’attention ». C’est aussi un matériel simple pour eux à utiliser, étant donné qu’un bon nombre de leurs aides sont les grimpeurs des montagnes Shawangunk de New Paltz de l’Etat de New York.
Soyez averti : le temps d’escalade sera limité. Soyez sûr de réserver un créneau d’une demi-heure sur le site Web du Musée d’Israël; portez des chaussures fermées avec des semelles en caoutchouc ; et notez que seuls les enfants de 6 ans et plus peuvent grimper sur Big Bambù et les enfants de 6 à 13 ans doivent être accompagnés d’un adulte. L’attraction est ouverte du 16 juin 2014 au 1er octobre 2014.
Une fois que vous êtes de retour au sol dans le jardin, continuez votre promenade sur les chemins remplis de cailloux. Après avoir admiré les sculptures de Rodin, Picasso et Kadishman, continuez à marcher jusqu’à la structure blanche sortant de la colline.
Une courte promenade et passez à travers un étroit couloir qui vous amène à l’installation de 1992 Space that Sees [un espace qui voit] de James Turell, une salle carrée avec un plafond qui est à ciel ouvert.
C’est une œuvre d’art qui change en fonction de l’heure du jour, même si les conservateurs du musée recommandent le crépuscule comme un moment particulièrement intéressant pour regarder le ciel en constante évolution et la formation des nuages.
C’est une bonne entrée en matière pour passer ensuite à l’exposition du moment de Turrell au musée, Light Spaces [Espaces de lumière], dans lequel il utilise comme à son habitude la lumière comme un matériel, que ce soit un carré projetée dans le coin d’une pièce ou la lumière rose qui habite un espace.
Turell est un Quaker, et il y a quelque chose de foncièrement pacifique et qui incite à la prière dans ses espaces, en particulier dans le jardin, où tous les éléments sont fournis pour s’asseoir et contempler.
« James Turell : Light Spaces » du 7 juin au 18 octobre 2014, Bâtiment Nathan Cummings pour le jardin d’art moderne et contemporain Billy Rose.
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