Une nouvelle loi augmenterait le nombre de sièges à la Knesset à 140
La loi proposée par les députés ultra orthodoxes précise que la charge de travail nécessite 20 parlementaires de plus

Une nouvelle proposition de loi présentée par trois membres ultra-orthodoxes de la Knesset propose d’augmenter le nombre de sièges dans le Parlement israélien de 120 à 140.
Les députés Uri Maklev, Yaakov Asher et Moshe Gafni (Yahadout HaTorah) ont déclaré que le nombre de 120 sièges dans la Knesset avait été déterminé il y a 70 ans, alors que l’Etat d’Israël venait juste d’être fondé et avait moins d’un million de résidents.
« Depuis lors, il est devenu évident que la charge de travail pour les députés n’a fait qu’augmenter », ont-ils écrit dans la proposition, publiée jeudi, en soulignant le nombre de commissions et de conseils permanents ou temporaires auxquels les parlementaires siègent et ont expliqué qu’ils « ne parviennent pas à bien faire leur travail. »
Les ministres ont également souligné que d’autres démocraties parlementaires avec des populations similaires avaient une représentation plus élevée.
En Finlande, par exemple, avec une population de 5,5 millions, le Parlement compte 200 sièges. Au Danemark, avec 5,6 millions de résidents, le Parlement compte 179 sièges. La Belgique, avec plus de 11 millions de résidents, a un Parlement de 150 sièges.

Les députés soutiennent également que de nombreuses démocraties ont des parlements bicaméraux tandis qu’en Israël, avec une population de plus de 8 millions de personnes, les 120 députés dans un Parlement font tout le travail.
Une augmentation de 20 députés dans la Knesset coûterait des dizaines de millions de shekels, reconnaissent les ministres, mais, ajoutent-ils, le travail des parlementaires sera plus efficace et permettrait d’économiser à l’Etat 60 fois les dépenses engendrées par cette augmentation de siège, selon la Deuxième chaîne.
Les projets de loi visant à augmenter le nombre de sièges dans la législature israélienne ont été proposés dans le passé, le dernier datant de 2006, mais n’ont pas été approuvés.