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Une œuvre en mémoire de la Shoah détruite dans le nord de la France

La statue a été frappée et a ensuite explosé en de nombreux morceaux ; si aucun tag ou symbole n’a été découvert, la suspicion d’un acte antisémite est forte

L’œuvre du sculpteur Herzi avant et après sa destruction à Marcq-en-Baroeul. (Crédit : Herzi)
L’œuvre du sculpteur Herzi avant et après sa destruction à Marcq-en-Baroeul. (Crédit : Herzi)

Une œuvre du sculpteur Herzi a été vandalisée à Marcq-en-Baroeul (Hauts-de-France) la semaine dernière, ont rapporté BFMTV et le site Actu.fr.

L’œuvre, une statue, a été frappée et a ensuite explosé en de nombreux morceaux. Si aucun tag ou symbole n’a été découvert, la suspicion d’un acte antisémite est forte.

Le Jardin Prouvost, au sein de la Fondation Septentrion, accueille depuis 2007 21 sculptures monumentales en argile du sculpteur Jean-Claude Bresler, alias « Herzi », qui rendent hommage aux victimes de la Shoah. Celles-ci ont été baptisées « Tolmen ».

Les sculptures avaient déjà été dégradées en décembre dernier.

Une nouvelle plainte a été déposée.

« Je suis effondré, figé, glacé. Pour moi, mes sculptures ne sont pas des oeuvres, elles sont vivantes, elles sont mémoire… », a témoigné le sculpteur, âgé de 77 ans, dont plusieurs membres de la famille sont morts dans la Shoah.

L’homme a pris la décision de ne pas réparer l’œuvre. « Je n’en ai plus la force, et finalement, je me dis que la destruction gardée visible est aussi un message plus fort qu’avant », a-t-il indiqué à Actu.fr.

Concernant les 20 autres statues, il a fait appel à une association, la Sauvegarde à Lambersart, qui emploie des personnes en insertion, pour réaliser un entretien « a minima » (en raison d’un budget serré et sans subventions).

« Laisser les œuvres disparaître, sans les réparer, petit à petit pourrait être une solution, après tout, elles sont en sorte de torchis, donc dans un matériau éphémère. Symboliquement, on se réunirait une fois par an avec un temps fort autour d’elles pour marquer l’hommage aux victimes de la déportation… », dit-il.

Il pense aussi à faire vivre son œuvre d’une façon différente, numériquement.

« Je suis en lien avec une entreprise de numérisation qui va me proposer une animation virtuelle, avec de la vidéo, à partir de mes sculptures. Ainsi, ce film pourrait servir à rejoindre les plus jeunes dans les établissements scolaires », indique le sculpteur.

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