Une pro-palestinienne emprisonnée pour des propos racistes, retrouvée morte
Simone Burns, qui avait été chercheuse en chef d'une organisation de défense des droits des Palestiniens, a été découverte sur une plage en Angleterre ; la police parle de suicide
Une activiste pro-palestinienne discréditée, originaire de Grande-Bretagne et emprisonnée pour avoir fait un scandale raciste à bord d’un avion, a été trouvée morte dans ce que la police considère être un suicide.
Le corps sans vie de Simone Burns, 50 ans, également connue sous le nom de Simone O’Broin, a été retrouvé le mois dernier sur une plage, a rapporté jeudi le Daily Telegraph.
La police du Sussex a déclaré dans un communiqué que « le corps d’une femme trouvé à Beachy Head le 1er juin a été identifié comme étant celui de Simone Burns ».
La police a confirmé que sa mort « n’est pas considérée comme suspecte » et les proches parents ont été informés, selon le journal.
Posted by Simone O'Broin on Friday, April 27, 2018
Burns n’était pas connue pour avoir des problèmes de santé mettant sa vie en danger. Selon le rapport, sa mort est survenue quelques jours après sa libération de prison.
L’année dernière, Burns a été filmée menaçant de boycotter Air India à moins qu’on ne lui serve davantage de vin sur le vol Mumbai-Londres en classe affaires.
Elle a été filmée en train de cracher au visage d’un steward et de crier qu’elle était « une avocate criminaliste internationale pour le peuple palestinien de m**de », dans une diatribe en état d’ébriété.
https://youtu.be/gk6TZxr_igA
Une amie de Burns a dit au Telegraph que son « monde s’est effondré » à la suite de cette condamnation.
Sous le nom d’O’Broin, elle a cosigné avec l’ancien Rapporteur spécial des Nations Unies Richard Falk un document de recherche sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens.
Au cours de sa diatribe de quatre minutes, qui a été filmée et téléchargée sur les réseaux sociaux où elle est devenue virale, elle a insulté très grossièrement une femme de l’équipage.
Mme Burns, qui a travaillé en tant que chercheuse en chef pour l’organisation palestinienne anti-israélienne BADIL jusqu’en 2011, a déclaré qu’elle était une « chef du mouvement de boycott », ajoutant : « Si je dis de boycotter Air India, c’est fini. »