Israël en guerre - Jour 369

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Une soldate raconte comment elle a aidé à déjouer une attaque du Hezbollah

Une soldate a posté un message sur Instagram faisant part de sa fierté pour avoir déjoué un incident ; le maire de sa localité natale évoque la "chérie" de sa ville

Photo d'Illustration : Capture d'écran des vigies militaires israéliennes contrôlant les systèmes de sécurité (Capture d'écran : Douzième chaîne)
Photo d'Illustration : Capture d'écran des vigies militaires israéliennes contrôlant les systèmes de sécurité (Capture d'écran : Douzième chaîne)

Une soldate de l’armée israélienne qui avait remarqué un groupe de terroristes du Hezbollah traverser la frontière avec le Liban pour mener une attaque qui a été ultérieurement démentie par le groupe terroriste, et qui avait aidé à diriger les militaires qui avaient pris en chasse les combattants présumés, a exprimé sa fierté face à son rôle tenu dans l’affaire.

La jeune femme, qui sert dans une unité de surveillance de la frontière et qui ne pourra être identifiée dans les médias que par l’initiale en hébreu de son prénom, « Samech », a publié un post sur son compte Instagram racontant l’incident, a fait savoir mardi la Treizième chaîne.

« Qui aurait pu croire que je parviendrais à déjouer un incident tel que celui-là ? », a écrit Samech. « Le sentiment de fierté, de satisfaction que je ressens est tout simplement dingue. Vous protéger à distance – même si vous ne le savez pas ».

Le groupe du Hezbollah avait tenté de traverser la frontière dans l’après-midi de lundi. Il avait été remarqué par Samech, qui avait tiré la sonnette d’alarme.

Sa mère a déclaré à la chaîne que lorsque sa fille lui avait envoyé un message lui apprenant qu’elle avait été à l’origine de l’échec de l’infiltration des combattants du Hezbollah en Israël, la famille avait eu du mal à le croire.

« J’ai pensé qu’elle faisait une plaisanterie », a-t-elle raconté. « Je lui ai demandé si elle me disait la vérité et elle a répondu : ‘Oui, c’était moi ».

Capture d’écran d’une vidéo de Haim Zuri, maire de Kiryat Motzkin, s’entretenant par téléphone avec une soldate de l’armée, habitante de la ville, qui a aidé à déjouer une attaque à la frontière depuis le Liban (Capture d’écran)

Haim Zuri, le maire de Kiryat Motzkin, la ville où vit Samech, a appelé cette dernière au téléphone mardi matin pour lui dire qu’elle était devenue « la chérie de la ville ».

Quand Zuri a noté qu’elle devait être alerte au moment de l’appel, elle a répondu : « Dans mon travail, il faut être en alerte en permanence ».

L’armée a fait savoir, lundi, qu’elle avait déjoué l’infiltration d’une équipe de combattants du Hezbollah sur le territoire du mont Dov, contrôlé par Israël et également connu sous le nom de Fermes de Shebaa, où ils devaient commettre une attaque. Selon les militaires, la cellule est entrée de quelques mètres au travers de la frontière avant que les soldats n’ouvrent le feu sur les terroristes – ne faisant apparemment pas de blessés, mais les obligeant à faire volte-face et à retourner au Liban.

Le Hezbollah a plus tard nié toute participation à des « accrochages », mais n’a pas explicitement démenti que ses membres étaient entrés au sein de l’enclave contrôlée par Israël.

Les responsables de la Défense israéliens ont raillé le démenti du groupe terroriste, affirmant que l’infiltration des combattants sur le territoire avait été filmée par les caméras de sécurité militaires et que les membres y ayant pris part étaient armés. Tsahal a indiqué, lundi, réfléchir à diffuser les images de l’incident.

Les responsables israéliens s’attendent à une attaque contre les soldats de l’Etat juif de la part du groupe terroriste libanais dans les prochaines quarante-huit heures, avant le début de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, jeudi soir, a rapporté mardi la Douzième chaîne.

La semaine dernière, le Hezbollah avait menacé de représailles suite à la mort de l’un de ses combattants en Syrie, la semaine dernière, au cours d’une frappe aérienne qui avait été attribuée à Israël mais que l’Etat juif n’a pas officiellement revendiquée.

Même si l’armée israélienne, mardi, n’a pas confirmé s’attendre à une attaque dans les deux prochains jours, elle a noté qu’elle se préparait à de nouvelles violences sur la frontière, ajoutant qu’elle avait envoyé des puissances de feu « avancées » supplémentaires sous la forme de missiles sol-sol, des unités de renseignement et de combat et des forces spéciales dans la zone.

Les forces armées israéliennes stationnées près de la frontière entre Israël et le Liban, sur le plateau du Golan, le 27 juillet 2020 (Crédit : David Cohen/Flash90)

Un certain nombre de suspects ont été remarqués par les soldats à proximité de la barrière de sécurité érigée le long de la frontière entre Israël et le Liban, dans l’ouest de la Galilée, mardi soir, mais une rapide fouille du secteur a permis de déterminer qu’il n’y avait eu aucune infiltration, selon Tsahal.

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