Une start-up israélienne utilise la 3D pour remplacer vos pièces endommagées
A Tel Aviv, le Montpelliérain Jérémie Brabet Adonaljo a créé Pzartech, une solution de remplacement express de pièces abîmées à destination de la grande industrie
Finaliste de l’International Innovation Awards, élue meilleure start-up du Moyen Orient, la start-up Pzartech, née en 2015, est spécialisée dans la fabrication de pièces de rechanges réalisées à la demande.
Il s’agit d’un service d’impression 3D, incluant un réseau de distribution qui permet aux fabricants de fournir localement des pièces de rechange et des pièces personnalisées à leurs clients.
Il permet aux clients de trouver rapidement en cas de pannes, les pièces finales et de personnaliser les articles qu’ils achètent.
« Des caméras 3D, fabriquées par Intel, permettent d’identifier quelle pièce de la chaîne est défectueuse, explique Le Midi Libre. Elles en déduisent un modèle 3D, qui est alors comparé à la base de données numériques des pièces du constructeur, et aident ainsi à accélérer la commande d’une pièce de remplacement ».

« Pzartech vient de l’arabe, expliquait au journal Jérémie Brabet-Adonajlo, son fondateur. Be Saar Tech veut dire « A ta santé, » précise-t-il. C’est une expression employée par les juifs et les arabes au Maghreb.
« En tant que société israélienne, choisir ce nom a pour but de montrer notre volonté de travailler avec tout le monde et d’affirmer le caractère méditerranéen de notre initiative ».
Pzartech fait partie du réseau de la French Tech israélienne, l’écosystème de starts-up françaises fait d’entrepreneurs, d’investisseurs, d’ingénieurs, de designers, de grandes compagnies, parfois installées hors de France. Ce réseau fête cette année son troisième anniversaire, et dispose d’une enveloppe de 200 millions d’euros octroyés par le gouvernement français pour accélérer son développement.