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Une vidéo mentionnant un « Reich unifié » retirée d’un compte de Trump

Trump "dit à l'Amérique exactement ce qu'il compte faire s'il reprend le pouvoir : diriger en dictateur un 'Reich unifié'", a écrit le porte-parole de la campagne de Biden

Image tirée d'une publicité de campagne publiée par Donald Trump sur son réseau social Truth Social, le 20 mai 2024. (Capture d'écran)
Image tirée d'une publicité de campagne publiée par Donald Trump sur son réseau social Truth Social, le 20 mai 2024. (Capture d'écran)

Une vidéo mentionnant un « Reich unifié », une terminologie évoquant l’Allemagne nazie, a été retirée mardi de l’un des comptes du réseau social de Donald Trump, après avoir suscité de très vives critiques du camp démocrate.

« Pourquoi lui a-t-il fallu si longtemps? » a réagi un porte-parole de campagne du président démocrate Joe Biden, James Singer, qui a compté que la vidéo était restée en ligne pendant 19 heures sur Truth Social, le réseau du candidat républicain.

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a promis que Joe Biden s’exprimerait directement à ce sujet, tout en déclarant qu’il était « odieux, répugnant et honteux pour qui que ce soit de promouvoir des contenus associés à l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler ».

« Que se passera-t-il après la victoire de Donald Trump? A quoi s’attendre pour l’Amérique », s’interroge la voix off de cette vidéo de 30 secondes, publiée par le compte de Donald Trump sur sa plateforme, étalant des titres de presse imaginaires en cas de victoire du magnat de 77 ans en novembre.

Alors que des journaux titrent « L’économie est en plein essor! » ou encore « La frontière est fermée », un titre de presse fictif fait état de « la création d’un Reich unifié ».

Le mot « Reich » est généralement utilisé pour faire référence à l’Allemagne nazie.

L’ancien président américain Donald Trump s’exprimant à son arrivée au tribunal pénal de Manhattan, à New York, le 30 avril 2024. (Credit : Seth Wenig/AP/Pool)

Erreur

L’équipe de campagne de Donald Trump a assuré qu’il s’agissait d’une erreur externe et fortuite.

« Il ne s’agissait pas d’une vidéo de campagne, elle a été créée par un compte parmi d’autres en ligne et republiée par un employé qui, clairement, n’a pas vu le mot (Reich), alors que le président se trouvait au tribunal », a déclaré à l’AFP une porte-parole de l’équipe de campagne du républicain, Karoline Leavitt.

Donald Trump lui-même, en procès à New York, n’a pas répondu à une question que lui lançait la presse à ce sujet.

Aucune référence au nazisme n’est par ailleurs visible dans la vidéo. Sur ces images, qui agrègent à l’arrière-plan des extraits de texte flous ayant l’apparence d’articles de journaux, des allusions à la Première Guerre mondiale sont faites.

Les partisans de Joe Biden assurent au contraire que ce dernier incident ne doit rien au hasard.

Faisant référence à des déclarations et actions passées de Donald Trump, un porte-parole de l’exécutif américain, Andrew Bates, a jugé mardi qu’il était « tout aussi honteux de dîner avec des nazis » ou « de prétendre qu’Hitler avait +fait de bonnes choses+ ».

« Vermine »

Le fait que le républicain « mette en ligne une vidéo sur un ‘Reich unifié’ s’inscrit dans la droite ligne de ses éloges de dictateurs et de la rhétorique antisémite dont il s’est fait l’écho. Il menace notre démocratie », a attaqué James Singer, de l’équipe de campagne du président démocrate.

Donald Trump explique régulièrement que son rival Joe Biden n’a pas réussi à endiguer l’antisémitisme aux Etats-Unis dans le contexte de la guerre opposant Israël au groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.

L’ancien président républicain a recours dans sa campagne à une rhétorique souvent violente et à des termes associés aux idéologies fascistes, notamment lorsqu’il désigne ses opposants politiques comme de la « vermine » ou lorsqu’il reproche aux immigrants d' »empoisonner le sang » des Etats-Unis.

Des néonazis et des suprémacistes blancs encerclent des contre-manifestants au pied d’une statue de Thomas Jefferson après avoir défilé sur le campus de l’Université de Virginie avec des torches à Charlottesville, Virginie, le 11 août 2017. (Crédit : Shay Horse/NurPhoto via Getty Images)

En 2017, alors en poste à la Maison Blanche, Donald Trump avait qualifié de « gens très bien » des personnes impliquées dans des affrontements entre anti-racistes et néo-nazis à Charlottesville, en Virginie (est), et ce dans les deux camps.

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