Une ville de Cisjordanie refuse de renommer le centre qui porte le nom d’une terroriste
Le maire affirme que les habitants ont voulu rendre hommage à l’“héroïne” Dalal Mughrabi, et ne “céderont jamais à la pression ou au chantage”
Une ville palestinienne refuse de changer le nom d’un centre pour femmes de Cisjordanie, nommé d’après une tristement célèbre terroriste, affirmant que les habitants ne céderaient pas aux pressions internationales.
Cette semaine, les Nations unies et le gouvernement norvégien ont retiré leur soutien au centre qui porte le nom de Dalal Mughrabi, condamnant cette décision « offensante » et qui glorifie le terrorisme.
Le ministre norvégien des Affaires étrangères est allé plus loin en demandant que l’argent donné par son gouvernement pour la construction du centre soit rendu.
Dalal Mughrabi a participé au massacre de la route côtière de 1978. Mughrabi et d’autres terroristes du Fatah ont atterri sur une plage proche de Tel Aviv, ont détourné un bus sur la route côtière d’Israël et ont tué 38 civils, dont 13 enfants, et fait plus de 70 blessés.
Le chef du conseil municipal de Burqa, Sami Daghlas, a dit cette semaine à l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne, Wafa, que les habitants avaient choisi de « commémorer une héroïne palestinienne qui s’est sacrifiée pour le pays, et n’ont donc pas l’intention de changer son nom, quel qu’en soit le prix. »
Il a affirmé que les habitants ne « céderont jamais à la pression ou au chantage », et ne s’opposeraient pas à la restitution du don de la Norvège, qui s’élevait selon lui à « quelques milliers de dollars. »