Une volleyeuse olympique égyptienne énervée par un drapeau israélien sur sa photo
“Il n’y aura jamais la paix entre moi et ces personnes dans ma vie”, a déclaré Doaa Elghobashy après l’incursion d’une femme dans un drapeau israélien sur son selfie
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Une joueuse olympique de volley-ball égyptienne a réagi mardi avec colère à la présence imprévue sur une de ses photos d’une personne inconnue enveloppée dans un drapeau israélien.
Doaa Elghobashy, 19 ans, qui avec sa partenaire Nada Meawad a terminé dernière de sa série de beach-volley aux Jeux olympiques de Rio, a publié la photo d’elle-même et de la femme au drapeau qui est derrière elle sur sa page Facebook, avec cette légende : « Je jure devant Dieu que je ne savais rien du drapeau. Il n’y aura jamais la paix entre moi et ces personnes dans ma vie. Ces personnes sont sales, à un niveau auquel elles ne m’ont pas laissé voir le drapeau. »
Les deux joueuses égyptiennes avaient attiré l’attention en concourant en pantalons et en manches longues, et Elghobashy avait été la première femme de son sport à jouer un match olympique en portant un hijab.
D’autre part, alors que la ville arabe israélienne d’Abu Ghosh, près de Jérusalem, célébrait la victoire olympique du médaillé d’or jordano-palestinien Ahmad Abughaush, le père du médaillé, Amran, a raconté aux journalistes comment sa famille avait été expulsée du village voisin d’Emmaüs pendant la guerre des Six Jours, avant de se rendre en Jordanie.
Il a déclaré que les forces israéliennes ont détruit son village près de « Ramallah occupée », comme elles l’ont fait pour d’autres villages, quand les habitants avaient été sortis de force de leurs maisons.
« Si les Israéliens ont détruit les maisons, tué les gens et déraciné les arbres, comment peuvent-ils s’attribuer la réussite d’Abu Ghosh ? », a-t-il demandé.
Après sa victoire en taekwondo, le restaurateur et philanthrope d’Abu Ghosh Jawdat Ibrahim a déclaré sur la Dixième chaîne israélienne que la victoire était un grand honneur pour Abu Ghosh, et que les dirigeants de la ville se rendraient en Jordanie pour féliciter en personne le fils prodigue.