Université hébraïque : Des étudiants appellent à l’arrêt du « génocide » à Gaza
Des dizaines de manifestants ont réclamé la fin de la guerre menée contre le Hamas au son de slogans en arabe ; une autre manifestation a eu lieu à l'Université Al-Qods, à Jérusalem-Est
Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.
Quelques dizaines d’étudiants ont participé mardi à une manifestation à l’Université hébraïque de Jérusalem, appelant à la fin de la guerre menée à Gaza contre le groupe terroriste palestinien du Hamas et accusant Israël de perpétrer un « génocide ».
Des images de la scène montrent des étudiants brandissant des pancartes sur lesquelles on peut lire « Stop au génocide » et « Stop à la guerre » et scandant des slogans en arabe.
Beaucoup d’entre eux portaient des keffiehs – le foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien.
״האוניברסיטה העברית״ בירושלים הכבושה- הפגנה של תאי הסטודנטים נגד הטבח בע׳זה ב״אוניברסיטה העברית״. pic.twitter.com/LIPuKtBVBD
— رسالة – רסאלה (@RISALA_2) April 8, 2025
Au même moment, une manifestation a également eu lieu à l’Université Al-Qods d’Abou Dis, une ville arabe située à Jérusalem-Est.
Selon les médias palestiniens, il s’agissait d’une manifestation estudiantine de solidarité envers les Gazaouis.
D’après les vidéos, la police israélienne a dispersé les manifestants à l’aide de gaz lacrymogène et de grenades incapacitantes.
La police n’a pas encore réagi.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Israël dit avoir tué 20 000 terroristes au combat, et 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.
L’armée israélienne affirme avoir pris « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.