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Vidéo du Hezbollah à Israël : « Attaquez, vous le regretterez »

Une vidéo semblant montrer des images satellite et des sites stratégiques israéliens est apparue au lendemain d'une frappe israélienne présumée contre des cibles en Syrie

Capture d'écran d'une vidéo d'avertissement du Hezbollah montrant apparemment des images satellite d'une base militaire israélienne, avec une cible en surimpression et ses coordonnées (Capture d'écran/Youtube)
Capture d'écran d'une vidéo d'avertissement du Hezbollah montrant apparemment des images satellite d'une base militaire israélienne, avec une cible en surimpression et ses coordonnées (Capture d'écran/Youtube)

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a diffusé vendredi une vidéo d’avertissement à Israël, montrant apparemment des images par satellite et les localisations cartographiées précises de sites stratégiques au sein de l’Etat juif avec le message : « Attaquez, vous le regretterez ».

La vidéo a été postée vingt-quatre heures après une frappe israélienne présumée contre des cibles iraniennes et du Hezbollah.

La vidéo, avec des sous-titres en hébreu, s’ouvre sur une scène de combattants du Hezbollah se préparant à lancer des roquettes et avec l’avertissement lancé par le leader du groupe, Hassan Nasrallah, qui met en garde : Le mouvement terroriste sera en mesure de répondre à toutes les attaques contre le Liban.

Ces dernières années, Israël a dit avoir mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, à la fois pour empêcher l’Iran de s’ancrer militairement en Syrie et pour bloquer le transfert d’armes avancées au Hezbollah, au Liban.

Israël a fait savoir que ces deux objectifs étaient des « lignes rouges » qui justifieraient une action militaire.

Mais l’Etat juif n’a pas attaqué le Liban même si le Premier ministre Benjamin Netanyahu a révélé la localisation des sites de missiles situés à proximité de Beyrouth pendant son discours aux Nations unies, au début de l’année.

Des informations, ces derniers jours, ont indiqué que l’Iran transmet directement des armes à Beyrouth, sans passer par la Syrie.

Israël a averti de manière répétée que l’Iran tentait de moderniser l’arsenal massif de roquettes du Hezbollah et d’améliorer la précision des missiles.

Dans une référence apparente à cela, la vidéo du Hezbollah a montré ce qui semble être des images satellites de plusieurs sites stratégiques israéliens, avec en superposition des cibles, ainsi que leurs coordonnées. Parmi ces endroits, le siège de l’armée israélienne à Tel Aviv, plusieurs bases aériennes, une raffinerie et le réacteur nucléaire d’Israël à Dimona.

La vidéo s’achève avec une mise en garde : « Si vous osez nous attaquer, vous le regretterez ».

Vendredi également, l’observatoire syrien pour les droits de l’Homme (OSDH) a déclaré avoir identifié plusieurs sites frappés lors, selon lui, de frappes israéliennes qui ont duré « une heure » dans la nuit de jeudi.

Les militaires israéliens ont refusé de commenter l’opération mais ils ont nié des informations parues dans un média russe qui affirmait qu’un avion israélien avait été abattu.

L’armée syrienne a clamé que ses défenses anti-aériennes avaient détruit toutes les « cibles hostiles » qui s’étaient approchées durant cette opération nocturne. Toutefois, un grand nombre d’analystes pensent que la Syrie clame souvent de manière mensongère avoir intercepté des missiles parvenant à pénétrer ses systèmes de défense.

Selon le chef de l’OSDH Rami Abdel Rahmane, le bombardement israélien a touché deux positions dans le sud de la province de Damas – et notamment un secteur qui serait un dépôt d’armes iranien à proximité de la capitale.

Alors qu’elles étaient plus régulières dans le passé, les frappes israéliennes sont devenues beaucoup plus rares au cours des deux derniers mois après la destruction par les forces syriennes d’un avion de reconnaissance russe pendant un raid des Israéliens, une destruction dont Moscou a attribué la responsabilité à Israël.

Selon Abdel Rahmn, deux missiles israéliens ont frappé al-Kiswah où, a-t-il dit, il y a des « dépôts d’armes appartenant au [groupe terroriste du] Hezbollah ainsi qu’aux forces iraniennes ».

Un autre projectile a touché la région de Harfa, à proximité de la frontière israélienne, où se trouve une base syrienne, a expliqué l’observatoire, basé au Royaume-Uni.

A Kisweh, « les dépôts qui ont été visés sont utilisés pour stocker temporairement des roquettes avant qu’elles ne soient emportées ailleurs », a commenté Abdel Rahman.

Illustration : Explosions en Syrie dans la région el-Kisweh, au sud de Damas, le 8 mai 2018. (Crédit : . (SANA via AP)

« Il semble que les Israéliens ont su que des armes étaient arrivées récemment ici », a-t-il dit.

Des explosions ont également été rapportées dans la capitale de Damas et à ses environs, à proximité de l’aéroport international, des terrains qui, selon Israël, ont été utilisés par Téhéran pour fournir des armes avancées aux groupes terroristes.

Selon le site Sputnik, lié au Kremlin, des explosions ont aussi été entendues près de la ville d’al-Dimas, le long de l’autoroute reliant Damas à Beyrouth, ce qui pourrait indiquer qu’un transport d’armement a été pris pour cible lors de ces frappes aériennes présumées.

Pour la première fois, jeudi, les défenses anti-aériennes en Syrie sont passées à l’action depuis la destruction accidentelle d’un avion de reconnaissance russe et la mort de ses 15 membres d’équipage lors d’un raid israélien, le 17 septembre.

Malgré la relation tendue avec la Russie, les responsables israéliens maintiennent que l’armée israélienne continue à opérer dans le pays. Toutefois, de nombreux analystes de la Défense soupçonnent que la Russie – avec les systèmes de défense aérienne avancés qu’elle possède en Syrie – pourrait aider à réduire la capacité de l’Etat juif à freiner la présence militaire de son ennemi juré, Téhéran, dans le pays.

Moscou a attribué la responsabilité de l’incident à Israël et fourni à Damas le système de défense anti-aérienne avancé S-300 – une initiative que la Russie s’était refusée de prendre jusque-là, sur la demande de l’Etat juif.

Les systèmes S-300 ont été livrés le mois dernier à la Syrie, mais ils ne seraient pas utilisés pour le moment – les équipes de défense anti-aérienne ayant encore besoin d’être formés pour les faire fonctionner.

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