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Villeurbanne : Des plaques de rues portant le nom de personnalités juives dégradées

Les plaques ont été recouvertes de noms de figures de la cause palestinienne, dans un acte qui n'a "rien d’autre qu’un caractère antisémite" selon des élus de gauche de la ville

Vue de l'avenue Antoine Dutrievoz, à Villeurbanne (Rhône, France), le 21 mars 2019. (Crédit : Sebleouf / CC BY-SA 4.0)
Vue de l'avenue Antoine Dutrievoz, à Villeurbanne (Rhône, France), le 21 mars 2019. (Crédit : Sebleouf / CC BY-SA 4.0)

Des plaques de rues portant le nom de personnalités juives ont été dégradées à Villeurbanne, près de Lyon, a rapporté le journal Le Progrès.

Les plaques ont été recouvertes par des militants pro-Palestiniens avec des autocollants célébrant des figures de la cause palestinienne.

Ainsi, les noms du résistant Léon Meiss, premier président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), et de Moshe Dayan, ex-ministre israélien de la Défense, ont été recouverts par ceux de Naila Ayesh, figure de la première Intifada, et Ahmad Sa’adat, le leader du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), terroriste condamné en 2008 à 30 ans de prison par Israël pour être à la tête d’une « organisation terroriste illégale » et pour sa responsabilité dans toutes les actions terroristes menées par son organisation.

Conseiller municipal délégué à la politique patrimoniale et membre du parti de Raphaël Glucksmann « Place publique », Frédéric Vermeulin s’est indigné sur les réseaux sociaux face à ces dégradations.

Dans un communiqué de presse publié au nom de son groupe d’opposition à la mairie de Villeurbanne, il écrit que « la guerre terrible qui se déroule à Gaza depuis le massacre du 7 octobre […] a eu un impact croissant sur les relations entre les habitants de notre ville, par essence multiculturelle et diverse ».

« Quelle que soit la position des uns et des autres sur le conflit, cela ne justifie en rien ces dégradations qui n’ont rien d’autre qu’un caractère antisémite, jugent les élus villeurbannais », peut-on lire.

Dans le communiqué, il tient à rappeler que « l’antisémitisme est un délit puni par la loi ».

Sur les réseaux sociaux, Frédéric Vermeulin a également précisé que « la dégradation de plaques de rues portant des noms juifs n’est pas un simple acte militant, elle cible une communauté ».

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