Violences à Amsterdam : Israël juge le nombre d’arrestations « très bas »
"Le maire d’Amsterdam m’a assuré avoir confié l'enquête à une équipe spéciale, mais jusqu’à présent, le nombre d’arrestations est très faible", a estimé Gideon Saar

Le tout nouveau ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré lundi à des journalistes de Jérusalem qu’Israël trouvait « très faible » le nombre d’arrestations suite aux attaques manifestement préméditées des supporters de football israéliens par des groupes musulmans, à Amsterdam, la semaine dernière.
« Le maire d’Amsterdam m’a assuré avoir confié l’enquête à une équipe spéciale, mais jusqu’à présent, le nombre d’arrestations est très faible. »
Saar a ajouté qu’Israël avait proposé son aide pour les besoins de l’enquête sur les émeutes qui se sont produites à Amsterdam vendredi, après un match de football entre une équipe israélienne et une équipe néerlandaise.
Le week-end dernier, la police d’Amsterdam a fait savoir que sur la soixantaine de personnes interpellées, quatre seulement se trouvaient toujours en détention.
Au moins dix Israéliens ont été blessés.
Ces heurts se sont produits dans un contexte de montée des actes antisémites et anti-israéliens depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas il y a un peu plus d’un an dans la bande de Gaza.
« C’est une explosion d’antisémitisme que j’espère ne plus jamais revoir », a déclaré la maire d’Amsterdam, Femke Halsema, qui a dit avoir « honte » de cette violence.
Samedi, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a assuré qu’une « enquête approfondie sera(it) menée aux Pays-Bas ».
Le match s’était déroulé jeudi dans une ambiance globalement calme, même si certains supporters israéliens n’avaient pas respecté la minute de silence en mémoire des victimes des inondations en Espagne, pays qui a récemment reconnu l’Etat de Palestine.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dont l’origine n’a pas pu être vérifiée, ce qui semble être des fans du club du Maccabi avaient entonné en hébreu des chants hostiles aux Palestiniens.