Visite du chef de la diplomatie française au Caire mercredi
Stéphane Séjourné a décidé de prolonger sa tournée au Moyen-Orient et rencontra son homologue Sameh Choukri pour parler des "trois otages français et la coopération humanitaire"
Le ministre français des Affaires étrangères a décidé de prolonger sa tournée au Moyen-Orient par une visite au Caire mercredi « dans le cadre des efforts de l’Égypte pour obtenir la libération des otages et une trêve à Gaza », a indiqué son entourage à l’AFP.
Stéphane Séjourné, qui s’est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée pour porter « le sujet des trois otages français et la coopération humanitaire ».
Cette visite survient alors qu’une médiation qatarie, égyptienne et américaine de longue haleine a fait naître un espoir de trêve entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, associée à la libération d’otages, après près de sept mois de guerre.
La France presse depuis des mois Israël de cesser son opération militaire durablement pour permettre la libération des otages et à l’aide humanitaire d’affluer.
Israël a donné « jusqu’à mercredi soir » au Hamas pour répondre à son offre de trêve discutée au Caire.
L’Égypte avait affirmé lundi avoir « bon espoir » concernant une trêve. Mais Zaher Jabareen, un des négociateurs du Hamas, a déclaré à l’AFP qu’il était « trop tôt pour parler d’une atmosphère positive dans les négociations ».
La guerre a éclaté lorsque des terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 253 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Israël a répondu à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah par une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.
129 otages enlevés par le Hamas lors de l’assaut sauvage du 7 octobre sont encore à Gaza, dont 34 seraient morts selon les autorités israéliennes après que 105 civils ont été libérés des geôles du Hamas lors d’une trêve d’une semaine fin novembre, et que cinq otages ont été libérées avant cela.
Plus de 34 500 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.
263 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 27 octobre, début de l’incursion terrestre lancée en représailles à l’attaque barbare du Hamas menée le 7 octobre.