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Washington confirme la mort d’une Américaine otage de l’EI

La famille a le ‘cœur brisé’ par la confirmation de la mort de leur fille, Kayla Mueller, retenue en Syrie depuis 2013

Kayla Mueller (Crédit : Capture d'écran YouTube/France24)
Kayla Mueller (Crédit : Capture d'écran YouTube/France24)

La mort de Kayla Mueller, une jeune femme de 26 ans retenue en otage par l’Etat islamique, a été confirmée mardi par ses parents et l’administration américaine.

La Maison Blanche a indiqué que la famille Mueller avait reçu un message privé des ravisseurs le week-end dernier. L’information contenue dans le message a été authentifiée par les renseignements américains.

« Nous avons le cœur brisé de partager le fait que nous avons reçu la confirmation que Kayla Jean Mueller a perdu la vie », ont déclaré Carl et Marsha Mueller dans un communiqué.

« Kayla était une humanitaire dévouée et compatissante. Elle a dédié sa jeune vie pour aider ceux qui avaient besoin de liberté, de justice et de paix ».

Sa famille a aussi publié une note écrite par Mueller pendant sa captivité, dans lequel elle expliquait qu’elle acceptait la situation dans laquelle elle se trouvait et qu’elle était en bonne santé, mais qu’elle avait hâte de les retrouver.

Le président Barack Obama a déclaré que Mueller, qui travaillait avec les réfugiés syriens, « incarnait tout le bien qui existe dans notre monde ».

« Quel que soit le temps que cela prendra, les Etats Unis trouveront et amèneront devant la justice les terroristes responsables de la captivité de Kayla et de sa mort », a annoncé le président.

Le secrétaire d’Etat, John Kerry, a salué le travail humanitaire de Mueller.

« Alors que l’EI exploite la crise en Syrie pour gouverner par la violence et par le massacre des innocents, la tragédie humainitaire a ému Kayla et elle a fait le contraire », a-t-il affirmé dans une déclaration.

Depuis l’été dernier, l’EI a tué par décapitation cinq otages occidentaux enlevés en Syrie, dont trois américains: James Foley, Steven Sotloff et Peter Kassig.

Plusieurs pays occidentaux et arabes participent aux raids de la coalition qui visent l’EI dans ses fiefs en Syrie et en Irak.

La Jordanie, qui en fait partie, a récemment intensifié ses raids contre l’EI en représailles à l’exécution d’un de ses pilotes, brûlé vif par l’EI après avoir été capturé fin décembre dans le nord syrien, où son F-16 s’était écrasé.

Dans le même temps, les Emirats arabes unis ont repris leur participation aux raids de la coalition internationale contre l’EI, après plus d’un mois de suspension consécutive à la capture d’un pilote jordanien en Syrie qui a été tué par le groupe djihadiste.

Dans un communiqué, le commandement militaire émirati a indiqué que « des avions de l’escadron de F-16 positionné en Jordanie ont lancé ce matin des raids contre des positions du groupe terroriste, atteignant leur objectif », sans dire dans quelle région les frappes avaient été lancées.

L’interruption des opérations émiraties était notamment due à un différend avec Washington sur les moyens et modalités d’éventuelles opérations de sauvetage des pilotes opérant dans la coalition.

Le commandement américain interarmées a confirmé la participation de la Jordanie et des Emirats aux raids menés ces dernières heures, précisant qu’ils avaient eu lieu en Syrie.

La coalition ‘informe’ Assad

A un mois du 4e anniversaire du conflit en Syrie, où la montée en puissance en 2013 de l’EI a éclipsé les combats entre rebelles syriens et régime, le président Bashar el-Assad a affirmé être tenu généralement informé des raids anti-djihadistes de la coalition même si les contacts sont au minima, les pays qui y participent excluant toute relation avec lui.

« Parfois, ils transmettent un message, un message général. Il n’y a pas de dialogue. Il y a, disons, information », a-t-il dit dans un entretien à la BBC. Les messages transitent pas des pays tiers, comme l’Irak, selon lui.

Le président syrien a par ailleurs répété que son régime n’avait pas utilisé d’armes chimiques contre sa population en août 2013 dans une attaque près de Damas, qui avait fait jusqu’à 1 400 morts selon Washington.

Il a aussi réfuté les accusations sur l’utilisation de barils d’explosifs largués par des hélicoptères de son armée sur des secteurs rebelles, qui ont fait des milliers de morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Je n’ai pas entendu parler de l’armée utilisant des barils », a-t-il dit.

Plus de 210 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis 2011 et plus de 10 millions déplacées, dont près de quatre millions se sont réfugiées à l’étranger.

L’émissaire de l’ONU Staffan De Mistura se trouvait mardi à Damas pour évoquer son plan de « gel » des combats à Alep (nord) et permettre la distribution de l’aide humanitaire.

AFP a contribué à cet article.

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