Zarif : l’accord nucléaire a déjoué le « complot israélien »
Lors de la première étape de son tour régional,le ministre iranien des Affaires étrangères explique que les pays du Moyen Orient devraient s’unir contre "Israël et le terrorisme"

Le ministre des Affaires étrangères de l’Iran Mohammad Javad Zarif a déclaré que le « complot du régime israélien » contre l’accord nucléaire iranien a été « vaincu ».
Après avoir atterri à Beyrouth pour la première étape de sa tournée régionale, Zarif aurait déclaré que l’accord signé entre les puissances P5+1 et l’Iran à Vienne en juillet dernier, crée une « opportunité historique » pour le pays du Moyen-Orient, afin de rejeter des menaces comme le terrorisme et le « régime » israélien.
« Une fois de plus, j’appelle les pays musulmans dans la région à répondre positivement à l’invitation de l’Iran [au] dialogue et à la coopération pour garantir les intérêts des États régionaux et des nations », a-t-on cité Zarif sur le site internet d’information, PressTV, géré par le gouvernement.
Zarif doit rencontrer le président du parlement libanais Nabih Berri, le Premier ministre Tammam Salam et le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil.
Selon le site internet iranien, il prévoit aussi de rencontrer les représentants basés au Liban de groupes palestiniens.
Mercredi, Zarif voyagera en Syrie avant de partir pour le Pakistan, l’Inde et la Russie dans les prochains jours.
L’Iran a présenté à plusieurs reprises l’accord sur le nucléaire comme une opportunité de coopération dans le Moyen-Orient, et a dressé le portrait d’Israël telle une force belligérante qui va à l’encontre du progrès régional même si ses dirigeants ont souvent appelé à l’annihilation d’Israël.
Mais Israël n’est pas le seul à s’opposer à l’accord. Des Etats arabes sunnites ont expliqué que l’accord renforce l’Iran et conduira à une augmentation de ses activités subversives dans toute la région, y compris en Syrie et au Yemen.
Israël redoute que la levée des sanctions internationales, comme formulée dans l’accord, permettra aussi à Téhéran d’augmenter son financement à destination d’organisations terroristes alliées de l’Iran comme le Hezbollah et le Hamas palestinien.