Israël en guerre - Jour 347

Rechercher
Les victimes du 7 octobre

Zehava et Zeev Haker, 68 et 72 ans : Dévoués à leur kibboutz et à leur famille

Assassinés lors de l'attaque du kibboutz Beeri par le Hamas, le 7 octobre 2023

Zehava et Zeev Haker, tués lors de l'attaque du kibboutz Beeri par le Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Zehava et Zeev Haker, tués lors de l'attaque du kibboutz Beeri par le Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Zehava Haker, 68 ans, et son époux Zeev Haker, 72 ans, ont été tués dans le kibboutz Beeri lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023.

Ils faisaient partie des quinze civils pris en otage par les terroristes du Hamas à l’intérieur de la maison de Pessi Cohen, à Beeri, ce samedi-là. Les terroristes ont tenté d’utiliser les civils comme des pions pour négocier avec les forces de sécurité israéliennes, dans le but d’emmener les otages à Gaza et de s’assurer un passage sûr.

Les survivants ont déclaré que les terroristes avaient placé les otages entre eux et les soldats de Tsahal, et qu’après plusieurs heures de retranchement à l’intérieur, Tsahal avait tiré des obus de chars sur le bâtiment et les soldats ont avancé vers les terroristes qui s’étaient barricadés à l’intérieur. Un seul des otages en est sorti vivant (un autre était sorti plus tôt alors qu’il était utilisé comme bouclier humain). Dans une enquête approfondie publiée des mois plus tard, l’armée a déclaré que de nombreux otages avaient vraisemblablement été tués dans des échanges de tirs.

Durant les onze jours qui ont suivi l’attaque, la famille Haker n’a pas su ce qu’il était advenu de Zeev et de Zehava, jusqu’à ce que leurs corps soient finalement identifiés.

Ils ont été enterrés au kibboutz Kvutzat Shiller le 19 octobre. Le couple laisse derrière lui ses trois enfants, Limor, Dvir et Hagay, ainsi que onze petits-enfants.

Zehava est née à Givatayim et est venue seule au kibboutz à l’âge de 9 ans dans les années 1960, tandis que Zeev est né à Gan Yoshiya et a déménagé plus tard avec sa famille à Tekuma dans le sud, selon l’éloge funèbre du kibboutz.

Le couple s’est rencontré alors qu’il travaillait au kibboutz Naaran, dans la vallée du Jourdain. Ils sont rapidement tombés amoureux et se sont mariés peu de temps après, en 1978. Ils se sont alors installés à Beeri, où sont nés leurs trois enfants. Zehava a occupé de nombreux emplois dans le kibboutz, notamment à l’imprimerie et dans l’enseignement. Zeev a passé des années à la tête de l’agriculture du kibboutz, où il a contribué à la culture de pommes de terre, de blé, d’arachides, de maïs, de pois et de glaïeuls jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite, à l’âge de 70 ans.

L’amie de Zehava, Naomi Ilan, a écrit en ligne sur la façon dont, « à partir d’une enfance pénible et solitaire, tu t’es construite de tes propres mains. Tes forces en tant que personne, en tant que femme, m’ont toujours inspiré une admiration sans bornes ».

« Tu as bâti une relation de qualité et de soutien avec Zeev et tu as ensuite appris à être une mère. Tes enfants se sont épanouis et ont eu la chance d’avoir une famille aimante, chaleureuse et solidaire. Plus tard, bien sûr, tu as été une merveilleuse grand-mère pour tes petits-enfants. Tu étais une femme optimiste et joyeuse, qui rayonnait par sa bonté auprès de ceux qui t’entouraient. »

Dans un éloge funèbre rédigé par la branche agricole de Beeri, Zeev a laissé le souvenir de ses dizaines d’années de travail « avec un professionnalisme sans fin » dans les champs de blé et plus tard de pommes de terre.

« Tu es devenu un professionnel, un autodidacte » qui a notamment fait un voyage en Australie pour apprendre de nouvelles techniques.

« Tu as toujours aimé le travail tranquille dans les champs, tu ne parlais pas beaucoup, un homme discret et humble, un père de famille dévoué qui aimait ses enfants, Zehava et ses petits-enfants. »

Leur fils, Hagay, a écrit sur Facebook en avril sur la « première saison de blé sans papa ».

« En cette saison, dans sa vie passée, papa parcourait déjà le champ après chaque moissonneuse-batteuse, vérifiant et s’assurant qu’il ne restait pas un seul grain dans le champ », a-t-il écrit.

« C’est la première saison où tu n’étais pas à mes côtés, de la préparation des champs aux semis jusqu’à la récolte […] Malheureusement, cette année, nous avons semé dans les larmes et la tristesse et nous avons aussi récolté dans les larmes et la tristesse. »

« Tous ceux qui t’ont connu n’ont pu s’empêcher de verser une larme dans le champ, mais tu dois savoir que nous avons quand même semé et récolté », a-t-il ajouté.

« Maman et papa, j’espère que vous pouvez voir les champs de blé moissonnés d’en haut. Cette année, je vous dédie la saison des blés. Je vous aime et vous me manquez. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.