Des familles d’otages et leurs soutiens manifestent devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem pour marquer l’année et demie écoulée depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023.
Des militants brandissent des photos des 59 otages qui sont toujours retenus captifs dans la bande de Gaza.
Erez Adar, dont l’oncle Tamir Adar a été assassiné le 7 octobre, exhorte le Premier ministre à conclure un accord permettant la libération de tous les otages en une seule fois.
« C’est le sujet le plus important du jour. Nous devons tous les ramener, les vivants pour qu’ils puissent se reconstruire et les morts pour qu’ils puissent être enterrés, afin que nous puissions avoir un avenir meilleur ici », dit-il.
Varda Ben Baruch, dont le petit-fils Edan Alexander est retenu en otage, évoque la fête de Pessah, qui exige que « chaque génération se considère comme ayant quitté l’Égypte ».
« Nous le disons dans la Haggadah de Pessah. C’est maintenant votre moment de vérité », dit-elle en s’adressant à Netanyahu.
« Vous êtes aux États-Unis et vous devriez vous asseoir avec le président Trump et conclure un accord pour que tout le monde rentre à la maison. Nous attendons cela. »
Gil Dickmann, dont la cousine Carmel Gat a été assassinée en captivité, prévient que les otages encore en vie sont en danger si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour leur libération.
« Président Trump, s’il vous plaît. Cela fait un an et demi. Il n’y a qu’un seul mot possible à crier en ce moment : assez, assez de ce cauchemar », martèle-t-il.
Des manifestations similaires ont également lieu devant les domiciles de plusieurs autres ministres.