Israël en guerre - Jour 494

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2 Israéliens blessés, vraisemblablement par un policier, lors d’une attaque anti-Palestiniens en Cisjordanie

Les deux hommes, d'une vingtaine d'années sont transportés à l'hôpital dans un état critique et grave ; la police interroge le policier impliqué

Des secouristes sur les lieux où deux Israéliens ont été blessés par balle, près de l'avant-poste de Ramat Gilad en Cisjordanie, le 20 janvier 2025. (Crédit : Magen David Adom)
Des secouristes sur les lieux où deux Israéliens ont été blessés par balle, près de l'avant-poste de Ramat Gilad en Cisjordanie, le 20 janvier 2025. (Crédit : Magen David Adom)

Deux Israéliens ont vraisemblablement été blessés par balle par un policier en Cisjordanie lundi en fin de journée, selon des secouristes, lors d’une attaque qui aurait été menée par des résidents d’implantations contre deux villages palestiniens.

L’incident s’est produit alors que les médias palestiniens ont rapporté que des résidents d’implantations avaient attaqué les villages de Jinsafut et al-Funduq, mettant le feu à des maisons et à des véhicules.

Selon les médias, les deux Israéliens masqués ont attaqué un agent de la police des frontières près d’un avant-poste de résidents situé à proximité des villages palestiniens et l’ont aspergé de gaz poivré. L’agent a réagi en ouvrant le feu, blessant les deux hommes. On ignore pourquoi les deux hommes ont attaqué le policier.

Le service de secours Magen David Adom a déclaré que les hommes âgés d’une vingtaine d’années se trouvaient dans un état critique et grave après avoir été blessés par balle près de l’implantation de Ramat Gilad. Ils ont été transportés au centre hospitalier Meir de Kfar Saba.

L’armée israélienne a déclaré que des troupes et des agents de la police des frontières ont été envoyés dans la zone pour disperser les « violentes émeutes ». L’armée a ensuite précisé que les émeutes avaient été dispersées par les forces de l’ordre.

Le chef du commandement central de l’armée israélienne, le général de division Avi Bluth, le chef de la division de Cisjordanie, le général de brigade Yaki Dolf, et le chef de l’administration civile, le général de brigade Hisham Ibrahim, devaient procéder à une évaluation de la situation dans la région, a ajouté l’armée.

Aucune arrestation n’a été signalée lors de l’attaque des villages palestiniens.

Le Département des enquêtes internes de la police a indiqué avoir interrogé le policier.

Une porte-parole a déclaré mardi matin qu’une équipe du département « est arrivée hier [lundi] soir sur les lieux de l’incident de tir en Samarie, au cours duquel deux civils ont été blessés, et a entamé une enquête ».

Le policier faisant l’objet de l’enquête a été assigné à résidence jusqu’à vendredi et est interdit d’accès à tous les postes de police et autres infrastructures pendant huit jours, a déclaré la porte-parole. Il lui est interdit de contacter les personnes impliquées dans l’incident.

La nuit précédente, des Israéliens avaient incendié des maisons et des véhicules dans trois villages palestiniens de Cisjordanie et jeté des pierres sur des voitures palestiniennes, apparemment pour protester violemment contre la libération de prisonniers palestiniens dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a déclaré que deux suspects avaient été arrêtés lors des émeutes de dimanche soir.

Les autorités israéliennes ont été accusées de fermer les yeux sur les allégations de violence endémique des résidents d’implantations, beaucoup attribuant l’absence de réaction à l’aile d’extrême droite du gouvernement, notamment au ministre sortant de la police, Itamar Ben Gvir, un avocat connu pour avoir déjà défendu devant les tribunaux des résidents d’implantations accusés d’attaques violentes. Selon les observateurs, il y a eu peu d’arrestations et encore moins de condamnations.

Vendredi, le ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé que les sept Israéliens juifs détenus pour des allégations de violences commises par des colons en vertu d’ordonnances de détention administrative seraient libérés, ce qui est lié à la libération de terroristes palestiniens dans le cadre de l’accord de libération d’otages et de cessez-le-feu signé au Qatar la semaine dernière.

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