3,9 milliards NIS d’excédent de recettes fiscales
Ce surplus s'explique par l'augmentation des taxes sur les voitures

La collecte des taxes en janvier a conduit à un surplus de 3,9 milliards de shekels, soit environ 8 % plus élevée que prévue, rapporte Globes.
Cet excédent s’explique par une augmentation conséquente du montant des taxes sur les voitures favorisée par la croissance de l’importation de voitures en 2015 afin d’anticiper la nouvelle formule de taxation environnementale.
« Cet excédent en janvier reflète une hausse des recettes fiscales, » a indiqué le ministre des Finances, Moshe Kahlon qui a promis de réduire cette imposition si cet excédent continuait à augmenter.
Selon Globes, le budget de 2016 prévoit un déficit annuel qui s’élève à 35 milliards soit 2,9 % du PIB. Le déficit de 2015 s’élève à 2,2 % du PIB.
La perception des impôts en janvier s’élève à 27,4 millions de shekels divisés entre les impôts directs (4 %) et les impôts indirects (17 %).
Cet excédent se justifie également par l’augmentation des taxes sur les cigarettes (36 %), sur l’immobilier (29 %) et sur l’augmentation de la TVA (7 %), rapporte Globes.
Cependant, selon l’organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), les impôts en Israël ne sont pas si chers que beaucoup le pensent.
En réalité, le fardeau fiscal en Israël est carrément léger comparé à la majorité du monde.
Les Israéliens, selon les chiffres du rapport final « Projet Impôts » de l’OCDE pour 2014, qui a été publié en décembre, paient moins d’impôts que les résidents de 22 des 34 pays de l’OCDE.
Ainsi, les Israéliens paient en moyenne 31,4 % d’impôts, la moyenne de l’OCDE étant de 34,4 %.