Israël en guerre - Jour 535

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50 M de shekels d’aides pour encourager le transfert des ambassades à Jérusalem

Les espoirs israéliens d'une ruée diplomatique vers la capitale se sont envolés, les Etats-Unis et le Guatemala étant les seules missions sur 88 dans le pays à s'y installer

Vue du nouveau site de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem avant son inauguration, le 13 mai 2018. (Yonatan Sindel/Flash90)
Vue du nouveau site de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem avant son inauguration, le 13 mai 2018. (Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministère des Affaires étrangères préparerait un nouveau plan de 50 millions de shekels (12,5 millions d’euros) pour encourager et subventionner le déménagement des ambassades à Jérusalem.

Quelque 86 ambassades d’États étrangers sont basées à Tel Aviv, tandis que deux seulement – celles des États-Unis et du Guatemala – sont à Jérusalem, toutes deux ayant déménagé dans la capitale israélienne l’année dernière.

Aujourd’hui, rapporte le quotidien Israel Hayom dimanche, le ministre des Affaires étrangères Yisrael Katz, qui a été nommé à ce poste en février, est en train d’élaborer un plan qui encouragera en priorité un plus grand nombre d’ambassades à prendre cette décision, notamment en réservant des fonds pour aider les gouvernements qui décident de faire le saut.

Le plan devrait être soumis au vote du Cabinet au cours des prochaines semaines. Le texte de la décision du Cabinet qualifiera l’encouragement d’un plus grand nombre d’ambassades à s’installer à Jérusalem d’ “objectif diplomatique et stratégique national de premier ordre”, selon le journal.

Le gouvernement Netanyahu a décrit la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre 2017 comme un tournant « historique », qui a été suivi par le déménagement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem en mai dernier. Le Guatemala a emboîté le pas peu après.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (3e-G), le président guatémaltèque Jimmy Morales (C) et la ministre guatémaltèque des Affaires étrangères Sandra Jovel (2D) lors de l’inauguration officielle de l’ambassade du Guatemala à Jérusalem, le 16 mai 2018. (Marc Israel Sellem/Pool/Flash90)

Mais l’effort semble avoir échoué, le président paraguayen de l’époque, Horacio Manuel Cartes, a momentanément déplacé l’ambassade de son pays avant que la décision ne soit annulée par son successeur, Mario Abdo Benitez.

Une poignée de missions commerciales – dirigées par l’Australie et la République tchèque, par exemple – ont été ouvertes dans la capitale par de proches alliés d’Israël, mais aucun progrès supplémentaire n’a été réalisé en ce qui concerne le déplacement des ambassades à part entière.

La nouvelle proposition intervient après que Katz aurait découvert, à son arrivée au poste de ministre des Affaires étrangères, que plusieurs pays avaient accepté en principe de déplacer leurs ambassades, mais avaient demandé à Israël de leur rendre la pareille de diverses manières et n’avaient pas reçu de réponse positive.

Le Honduras et le Salvador sont cités en exemple dans le rapport : les deux nations auraient accepté d’ouvrir des ambassades à Jérusalem, mais ont demandé en retour à Israël d’ouvrir des ambassades à part entière dans leur capitale. Israël n’a jamais accepté ces demandes.

D’autres pays non cités ont demandé une aide au développement, ou qu’Israël utilise ses liens étroits avec les États-Unis pour leur ouvrir des portes à Washington, ou une aide financière pour financer le déménagement de l’ambassade.

Le président de la République tchèque Miloš Zeman (assis à droite) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) lors de l’inauguration de la Maison tchèque à Jérusalem, le 27 novembre 2018. (Yonatan Sindel/Flash90)

Dans tous les cas, selon Katz, les responsables israéliens ont refusé ou n’ont pas du tout répondu.

La nouvelle proposition vise à tirer parti de ce que Katz considère comme un potentiel latent pour faciliter un plus grand nombre de réinstallations d’ambassades dans un avenir très proche.

Le plan prévoit de réserver 50 millions de shekels (12,5 millions d’euros) sur le budget de l’État à partir de 2020 pour un fonds qui sera contrôlé par Yuval Rotem, directeur général du ministère des Affaires étrangères, qui sera chargé d’aider les gouvernements étrangers à trouver et acquérir des biens immobiliers à Jérusalem, obtenir les autorisations nécessaires des autorités municipales et autres autorités publiques, et même les accompagner pour les démarches qu’ils demandent en contrepartie, comme par exemple ouvrir une ambassade dans leur pays.

Les Palestiniens et une grande partie de la communauté internationale s’opposent au déplacement des ambassades à Jérusalem au motif que cela revient à reconnaître la souveraineté exclusive d’Israël sur tout Jérusalem et empêche donc un futur État palestinien d’avoir sa capitale dans la moitié est de la ville.

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