7 blessés par des frappes aériennes imputées à Israël dans le centre de la Syrie – OSDH
Selon un rapport non confirmé, 3 terroristes pro-Iran ont été tués lors d'attaques contre des stations-service de fortune affiliées au Hezbollah à Homs et des dépôts d'armes à Hama
Le ministère de la Défense syrien a accusé Israël d’avoir mené des frappes aériennes sur plusieurs sites dans le centre du pays déchiré par la guerre dans la nuit de vendredi à samedi.
« Vers 19h35 (16h 35GMT), l’ennemi israélien a lancé une agression aérienne depuis la direction du nord du Liban, visant un certain nombre de sites dans la région centrale », a-t-il déclaré, ajoutant que sept civils auraient été blessés.
Un observateur de la guerre a déclaré que les frappes aériennes israéliennes sur la Syrie visant des positions de l’armée et de son allié le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ont tué trois terroristes soutenus par l’Iran vendredi.
« Les frappes israéliennes ont jusqu’à présent tué trois combattants [terroristes] pro-Iran et blessé une dizaine d’autres », a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Breaking | Explosions have been reported at Hama Military Airport and in areas across the countryside of Homs and Hama in central #Syria pic.twitter.com/DBPnRiUxEw
— Daniella Modos – Cutter -SEN (@DmodosCutter) August 23, 2024
Le directeur de l’OSDH, basé en Grande-Bretagne, Rami Abdel Rahman a indiqué que les frappes ont visé « des stations-service de fortune affiliées au Hezbollah dans la campagne de Homs, et ont frappé des dépôts d’armes appartenant au groupe [terroriste] ainsi que deux sites de l’armée syrienne dans la campagne de Hama ».
« Une épaisse fumée s’est élevée de la plupart des sites visés », a ajouté l’OSDH, et les frappes ont « détruit le dépôt d’armes et les entrepôts de carburant ».
L’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de sources à l’intérieur de la Syrie, a été accusé par le passé de gonfler les pertes du régime.
Depuis que la guerre civile syrienne a éclaté en 2011, Israël a mené des centaines de frappes dans le pays, visant principalement l’armée et ses alliés soutenus par l’Iran.
انفجار كبير ولهيب متصاعد، بعد استهداف #اسرائيل لمواقع ميليشيات النظام في اللواء 47 في #حماة. pic.twitter.com/tIQWaaWmcx
— الحارث الموسى | Al Hareth (@hareth003) August 23, 2024
Les raids se sont intensifiés après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza, puis se sont apaisés après qu’une frappe imputée à Israël le 1er avril a touché une annexe du consulat iranien à Damas, tuant deux généraux du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le bras armé de l’Iran.
Les tensions au Moyen-Orient ont redoublé après les assassinats du chef du bureau politique du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran et du chef de la branche armée du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Fouad Shukr, à Beyrouth. Le premier a été imputé à Israël qui a revendiqué le second.
Israël commente rarement les frappes individuelles mais répète régulièrement qu’il ne permettra pas à son ennemi juré, l’Iran, d’accroître sa présence en Syrie.