Addir Mesika, 23 ans, a chargé les terroristes pour sauver la vie de sa petite amie et de ses amis
Il a été assassiné par le Hamas au festival de musique Supernova, le 7 octobre 2023

Addir Mesika, 23 ans, a été assassiné par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova, le 7 octobre dernier.
Il laisse dans la peine ses parents, Alon et Shiri, ainsi que ses frères et sœurs, Liran, Uri et Libi.
Sa tante, Morielle Lotan, a déclaré à Fox News que Mesika, sa petite amie et ses meilleurs amis dormaient, sur les lieux de la rave dans le désert Supernova, en ce samedi matin, le 7 octobre, lorsque les roquettes ont commencé à pleuvoir. Ils ont couru jusqu’à leur voiture et pris le volant, pour s’arrêter près d’un abri de campagne lorsque les tirs se sont intensifiés.
En contact avec son jeune frère, ce matin-là, Mesika lui a expliqué que les terroristes du Hamas leur tiraient dessus.
« Il leur a dit qu’il ne pensait pas survivre et qu’il les aimait beaucoup », a déclaré Lotan.
Mesika, sa petite amie Yuli et leurs amis Ilai Nahman et Matan Eckstein étaient cachés à l’intérieur de l’abri, avec d’autres, lorsque les terroristes sont arrivés. Eckstein tué, Nahman et Mesika se sont précipités à l’extérieur pour tenter d’arrêter les terroristes.
Ils ont tous les deux été tués, mais leurs trois amis, à l’intérieur de l’abri ont eu la vie sauve.
« Addir et son ami ont voulu empêcher les terroristes d’entrer et de tuer tout le monde », a expliqué sa tante, Morielle Lotan.
Les trois survivants sont restés à l’intérieur de l’abri pendant six heures et la mort de Mesika n’a été confirmée que le mardi, soit trois jours plus tard.
Mesika était né à New York, ont rappelé ses parents à l’antenne de la radio Kan. La famille était par la suite venue s’installer en Israël, à Even Yehuda, là où Addir et ses frères et sœurs ont grandi.
Dans une interview accordée à la radio Reshet Bet, les Mesika ont évoqué la mémoire d’un jeune homme qui adorait ses chiens et aimait surfer. Après son service au sein de l’unité Yahalom, il avait voyagé et à son retour, « il semblait avoir toute la vie devant lui », a déclaré Shiri Mesika.
Il était tombé amoureux de Yuli – « un magnifique cadeau », a déclaré la mère de Mesika – et s’était découvert une passion pour les bijoux et l’orfèvrerie, comme son père Alon.
« Il avait les pieds sur terre et savait ce qu’il voulait », a-t-elle ajouté.
« Nous sommes très tristes, en pleurs et il nous manque à chaque instant », a confié Alon Mesika, « mais nous continuons de vivre, d’être heureux et de nous souvenir de lui. »
En novembre, le club de surf de Netanya, dans le cadre duquel ils surfaient les vagues, a rendu hommage aux trois amis, et Alon Mesika a repris la ligne de bijoux à laquelle travaillait son fils lorsqu’il a été tué.
En hommage à son fils qui ne pourra pas fonder sa propre famille et à la puissance de la vie, plus grande que cette tragédie, Alon Mesika a fait don de bagues de fiançailles pour les soldats qui se marieront prochainement.