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Aucun effet indésirable chez les enfants à risque vaccinés en Israël

Le ministère de la Santé a autorisé la vaccination d'adolescents présentant des antécédents médicaux spécifiques, malgré le manque de données cliniques

Doses du vaccin anti-coronavirus Pfizer-Biontech COVID-19 dans un centre de vaccination à Magdebourg, dans l'est de l'Allemagne, le 27 décembre 2020. (Ronny Hartmann / POOL / AFP)
Doses du vaccin anti-coronavirus Pfizer-Biontech COVID-19 dans un centre de vaccination à Magdebourg, dans l'est de l'Allemagne, le 27 décembre 2020. (Ronny Hartmann / POOL / AFP)

Aucun effet indésirable n’a été signalé chez les dizaines d’enfants de moins de 16 ans vaccinés en Israël contre la Covid-19 car ils présentaient certains facteurs de risque.

Les enfants dont la vaccination a été approuvée par les autorités médicales présentaient des facteurs de risque connus, notamment l’obésité, le diabète, de graves maladies pulmonaires et cardiaques, des troubles de l’immunosuppression et le cancer, a rapporté jeudi le site d’information Ynet.

L’enfant d’un parent sévèrement immunodéprimé a également été vacciné.

Le ministère de la Santé a recommandé de vacciner certains adolescents de 12 à 15 ans contre la Covid-19 s’ils présentaient certains antécédents médicaux spécifiques. Le rapport ne précise pas si les enfants vaccinés en Israël sont âgés de plus de 12 ans.

Un nouveau service au centre médical Assuta à Ashdod pour les personnes infectées par le Coronavirus, le 16 mars 2020. (Crédit : Flash90)

Chaque individu a reçu l’aval de son pédiatre et de sa caisse de santé avant d’obtenir l’ultime feu vert de la commission des vaccins au ministère de la Santé.

La caisse de santé Leumit a vacciné 11 enfants, la Clalit 31 et la Meouhedet 55. La caisse Maccabi n’a pas fourni de chiffre à Ynet, mais son site web indique que des dizaines d’enfants y ont été vaccinés.

La décision d’Israël a été prise malgré la recommandation mondiale contre l’inoculation de toute personne de moins de 16 ans en raison du manque d’essais cliniques sur cette population.

La contamination des enfants et la réouverture des écoles sont au cœur des préoccupations durant cette troisième vague de l’épidémie de virus en Israël. Les enfants représentent une plus grande proportion des infections qu’au début de la pandémie, peut-être en raison de nouveaux variants du virus et du fait qu’un pourcentage important d’adultes a été vacciné.

Des élèves avec des masques retournent en classe, à l’école Gabrieli Carmel de Tel Aviv, le 11 février 2021. (Avshalom Sassoni / Flash90)

Les réticences et le scepticisme à l’égard des vaccins sont également de plus en plus préoccupants, car la campagne de vaccination israélienne, la plus importante au monde, a connu un ralentissement au cours des dernières semaines. Un récent sondage a montré que le problème pourrait empirer avec la vaccination des enfants.

Le vaccin Pfizer-BioNTech a reçu une autorisation d’urgence pour être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus, mais un essai clinique pour les enfants de 12 à 15 ans a commencé. Le fabricant du médicament pourrait demander une autorisation d’urgence à la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour ce groupe d’âge au cours du premier semestre de cette année.

Moderna a également commencé des essais sur des enfants de 12 ans et plus, mais affirme qu’il est peu probable qu’il dispose de données sur des enfants plus jeunes avant 2022.

Une infirmière prépare une dose du vaccin Oxford-AstraZeneca dans un centre de vaccination au Centre financier international de Dubaï, le 3 février 2021. (Crédit : Karim SAHIB / AFP)

L’Université d’Oxford a annoncé un essai pour tester son vaccin anti-Covid-19 produit par AstraZeneca sur des enfants de 6 ans.

Avant l’apparition d’autres souches infectieuses du virus au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, les responsables médicaux avaient estimé qu’environ 60 à 70 % de la population devait être immunisée – soit en guérissant de la maladie, soit en se faisant vacciner – pour obtenir une immunité collective, afin d’atténuer l’épidémie et, finalement, d’y mettre fin.

Mais la directrice de l’unité d’épidémiologie des maladies infectieuses du centre médical de Sheba, la professeur Gili Regev-Yochay, avait déclaré début février que l’immunité collective était impossible sans la vaccination des enfants et des adolescents.

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