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Ben & Jerry’s accuse Unilever de virer son PDG pour « faire taire sa mission sociale »

Le fabriquant de glaces s'est opposé plusieurs fois à sa maison mère sur le conflit au Proche-Orient, cessant ses ventes en Cisjordanie et appelant régulièrement à un cessez-le-feu à Gaza sans mentionner le Hamas ni les otages

Des piétons dans la rue Church, devant la boutique Ben & Jerry’s, à Burlington, dans le Vermont, le 11 mars 2020. (Crédit : AP Photo/Charles Krupa)
Des piétons dans la rue Church, devant la boutique Ben & Jerry’s, à Burlington, dans le Vermont, le 11 mars 2020. (Crédit : AP Photo/Charles Krupa)

Ben & Jerry’s a affirmé que sa société mère Unilever avait décidé d’évincer le directeur général du fabricant de crèmes glacées, Dave Stever, intensifiant ainsi la bataille sur l’indépendance de la filiale sur les questions de politique sociale, y compris les ventes en Cisjordanie.

Dans une plainte déposée mardi soir au tribunal fédéral de Manhattan, Ben & Jerry’s affirme que Unilever l’a informé le 3 mars qu’elle « retirait et remplaçait » Stever, après avoir menacé à plusieurs reprises le personnel de Ben & Jerry’s s’il ne se conformait pas aux « efforts de la société mère pour faire taire la mission sociale ».

Stever a été nommé directeur général en mai 2023. Il travaillait pour Ben & Jerry’s depuis qu’il avait été embauché comme guide touristique en 1988.

Ces nouvelles accusations ont été formulées dans le cadre d’une action en justice intentée par Ben & Jerry’s pour mettre fin aux efforts présumés d’Unilever visant à démanteler son conseil d’administration indépendant et à mettre un terme à son activisme social.

Unilever a racheté Ben & Jerry’s en 2000, mais les deux entreprises sont en désaccord depuis 2021, date à laquelle Ben & Jerry’s a cessé ses ventes en Cisjordanie, contre l’avis d’Unilever. Ce business a ensuite été vendue.

Le mois dernier, Ben & Jerry’s a accusé Unilever de lui interdire unilatéralement de critiquer publiquement le président américain Donald Trump, soi-disant en raison de la « nouvelle dynamique » créée par les reculs des entreprises sur les politiques sociales jugées trop libérales par l’administration américaine.

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