Bennett demande de ne pas libérer de “terroristes vivants” en échange de soldats morts
Le ministre souligne la récidive des terroristes libérés par l’accord Shalit, et affirme que le Hamas doit ressentir les enlèvements comme un “fardeau” et non comme un “atout”

Après la publication d’un article dans un quotidien libanais indiquant un échange imminent d’ « information contre prisonniers » entre Israël et le Hamas, le ministre de l’Education Naftali Bennett a appelé dimanche Israël à ne pas libérer de « terroristes vivants » contre les corps de soldats décédés.
Ces propos ont été tenus après la publication d’informations non confirmées pendant le week-end, selon lesquelles Israël et le Hamas seraient sur le point de conclure un accord pour le retour de trois civils ainsi que les corps de deux soldats israéliens tués dans la bande de Gaza en 2014.
Bennett, membre du puissant cabinet de sécurité, qui sera probablement l’organe responsable du vote de l’approbation d’un tel accord, a souligné le récidivisme des détenus palestiniens libérés dans le cadre de l’échange de 2011 pour la libération du soldat Gilad Shalit.
« Les terroristes libérés par l’accord Shalit ont continué à assassiner de nombreux Juifs », a déclaré Bennett dans un communiqué. Il a désigné Yahya Sinwar, qui dirige actuellement le Hamas dans la bande de Gaza et a été libéré dans le cadre de cet accord.

« Il est totalement dans une logique d’assassinats de juifs. Malgré toute la douleur, nous devons rester fort », a ajouté le ministre.
« Il n’est pas possible de libérer des terroristes vivants en échange des corps de nos soldats », a dit Bennett. Au lieu de libérer des prisonniers, a-t-il affirmé, « nous devons accroître la pression et combattre le Hamas, ainsi cela ne vaudra plus le coût pour eux de détenir les corps. L’enlèvement doit devenir un fardeau, pas un atout. »