Biden : l’opération à Gaza cessera quand le Hamas n’aura plus la capacité de tuer des Israéliens
Le président américain confirme le QG et les caches d’armes du Hamas sous l'hôpital Shifa et ailleurs ; il demande à Tsahal à être "extrêmement prudent" près des hôpitaux
Le président américain Joe Biden s’est aligné mercredi sur la position de Jérusalem concernant la durée de la guerre contre le Hamas, affirmant qu’Israël peut continuer jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif d’éliminer la capacité du groupe terroriste basé à Gaza à représenter un danger pour les Israéliens.
Lors d’une conférence de presse télévisée organisée à l’issue de sa rencontre très attendue avec le président chinois Xi Jinping, Biden a déclaré que l’opération menée par Israël à Gaza, à la suite des massacres perpétrés par le Hamas dans des communautés du sud d’Israël le mois dernier, « prendra fin lorsque le Hamas n’aura plus la capacité d’assassiner, de maltraiter et de faire des choses horribles aux Israéliens ».
Biden a ajouté que l’armée israélienne avait l’armée israélienne avait « l’obligation de faire preuve de la plus grande prudence possible lorsqu’elle s’attaque à ses cibles. Le Hamas a déclaré qu’il prévoyait d’attaquer à nouveau les Israéliens, ce qui constitue un terrible dilemme. »
L’administration Biden a continué à rejeter les appels au cessez-le-feu, affirmant qu’Israël avait le droit de se défendre contre le Hamas après le massacre du 7 octobre, tout en prônant des pauses humanitaires à court terme et en affirmant qu’elle attendait d’Israël qu’il respecte les règles de la guerre lors des combats à Gaza.
Biden a déclaré qu’Israël prenait des risques en opérant autour de l’hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, mais « une chose a été établie : le Hamas a des quartiers généraux, des armes, du matériel, sous cet hôpital, et – je le soupçonne – d’autres ».
Le Président a affirmé que des responsables américains avaient discuté avec les Israéliens et avaient demandé de faire preuve d’être « extrêmement prudents » dans les mouvements militaires autour des hôpitaux de l’enclave palestinienne.
Biden a ajouté qu’il avait « un brin d’espoir » qu’un accord soit conclu pour libérer au moins une partie des 240 otages détenus par le Hamas et d’autres groupes terroristes dans la bande de Gaza.
« Je ne veux pas m’avancer parce que je ne sais pas ce qui s’est passé au cours des quatre dernières heures, mais les Qataris se sont montrés très coopératifs », a-t-il déclaré lorsqu’on l’a interrogé sur les progrès accomplis pour libérer les otages enlevés le 7 octobre, date à laquelle les terroristes du Hamas ont également tué 1 200 personnes, dont la plupart étaient des civils.
Le Qatar fait office de médiateur pour la libération des otages.