Caporal Neria Aharon Nagari, 18 ans : Une nouvelle recrue qui se surpassait toujours
Assassiné lors de l'assaut du Hamas, sur la base militaire de Zikim, le 7 octobre 2023
Le caporal Neria Aharon Nagari, 18 ans, soldat du Commandement du Front intérieur, originaire de l’implantation de Talmon en Cisjordanie, a été tué le 7 octobre sur la base militaire de Zikim.
Neria ne s’était enrôlé dans l’armée qu’à la mi-août, soit moins de deux mois avant sa mort. Le matin du pogrom, il se trouvait à la base d’entraînement de Zikim, près de la frontière de Gaza, avec environ 90 autres recrues et un petit nombre de commandants.
Lorsque l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas a commencé, les commandants ont immédiatement remplacé les stagiaires aux postes de garde et ont ordonné à toutes les nouvelles recrues de se mettre à l’abri.
Neria faisait partie du petit nombre de stagiaires qui ont décidé de participer à la bataille pour empêcher la prise de la base, et s’est porté volontaire pour aider certains de ceux qui avaient déjà été blessés.
Alors qu’il tentait de soigner les blessés, Neria a été abattu par un terroriste du Hamas. Six commandants présents sur la base ce jour-là ont été tués – le major Adir Abudi, le capitaine Or Moses, la lieutenante Adar Ben Simon, le sous-lieutenant Yanaï Kaminka, la sergente-chef Eden Alon Levy et le sergent-chef Omri Niv Feirstein – mais la base n’a pas été conquise.
Neria a été le seul stagiaire à être tué au cours de l’attaque, et les 90 autres ont été sauvés grâce à la rapidité d’esprit des commandants.
Il a été enterré le 9 octobre à Dolev. Il laisse dans le deuil ses parents, Sharon et Refaël, et ses six frères et sœurs, Rivka, Reishit, Hadar, Yehuda, Michal et Eliya.
Lors de ses funérailles, son père Refaël l’a qualifié de « précieux diamant que nous avons reçu comme un cadeau du ciel ».
« Tu es né la veille de Hanoukka et tu as toujours apporté de la lumière », a-t-il ajouté.
« Partout où tu allais, tu veillais à ce que tout aille bien. Tu as pris le contrôle chaque fois que c’était nécessaire et demandé, et aussi là-bas – à l’avant-poste de Tsahal où tu étais stationné – tu t’es assuré de les
protéger. »
Refaël a raconté que Neria « a traversé de nombreux périples au cours de sa courte vie mais bien remplie. Tout ce qui nous reste, c’est de prendre ta lumière et de la répandre ».
Son père a dit avoir parlé à son fils pour la dernière fois avant l’entrée de Shabbat, quelques heures avant l’assaut. « Et tu as dit que tu te sentais bien, que tu avais trouvé le bon endroit pour toi. Je t’ai béni et je t’ai dit que nous t’aimions. Nous avons eu le privilège de t’élever, il semble que Dieu voulait que tu sois avec lui. »
Sharon, la mère de Neria, a raconté au micro d’une station de radio locale que « tout au long de sa vie, ce qui était important pour lui, c’était de mettre une bonne ambiance partout où il allait. Il remarquait toujours si un ami traversait une période difficile et l’emmenait sur le côté pour le réconforter ».
Sharon a déclaré que Neria « était un enfant très heureux, mais il était très profond ».
« Il n’était pas seulement heureux et léger, il était profond, intelligent et conscient de ses difficultés, de ce qui lui manquait […] mais on ne peut pas penser à Neria et être triste trop longtemps, à un moment donné, on va certainement sourire et probablement même rire en pensant à l’une de ses blagues. Il nous rendait heureux et nous faisait rire, il voulait surtout que nous essayions d’être heureux. Nous n’en doutons pas. »
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