Israël en guerre - Jour 535

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Ce qu’ils ont dit sur le vol inédit Tel-Aviv – Abou Dhabi

La délégation a demandé aux pilotes de "voler plus vite" dans le ciel saoudien "parce qu'il est très urgent (pour) les habitants des deux pays de faire tomber les barrières"

Le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (Centre droit) et le conseiller à la sécurité nationale américain Robert O'Brien (Centre gauche) posent avec des membres de la délégation israélo-américaine devant le vol LY971 d'El Al, qui transportera la délégation de Tel Aviv à Abu Dhabi, à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv le 31 août 2020. (Menahem Kahana / AFP)
Le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (Centre droit) et le conseiller à la sécurité nationale américain Robert O'Brien (Centre gauche) posent avec des membres de la délégation israélo-américaine devant le vol LY971 d'El Al, qui transportera la délégation de Tel Aviv à Abu Dhabi, à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv le 31 août 2020. (Menahem Kahana / AFP)

Les Emirats arabes unis et Israël ont marqué lundi une étape historique de leur relation naissante lorsqu’un avion de la compagnie israélienne El Al est parti de Tel-Aviv pour atterrir à Abou Dhabi, inaugurant le premier vol commercial direct entre les deux pays.

Voici une sélection de ce qu’ont dit les principaux acteurs de cet événement inédit, qui fait suite à l’annonce surprise, le 13 août, de la normalisation des relations entre le pays du Golfe et l’Etat hébreu.

« C’est un jour historique (…) Nous en avons rêvé et avons travaillé pour le réaliser, et le voilà devant nos yeux », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Jared Kushner, conseiller à la Maison Blanche et gendre du président américain Donald Trump, à la tête de la délégation israélo-américaine qui a atterri à Abou Dhabi, a également qualifié le vol d' »historique », espérant qu’il soit « le premier d’une longue série », alors que les Etats-Unis tentent d’aboutir à des accords similaires avec d’autres pays arabes.

« L’histoire a été écrite », a tweeté sa femme Ivanka Trump, fille et également conseillère du président américain aux positions particulièrement pro-israéliennes.

« Plus vite »

La délégation a demandé aux pilotes d’El Al, généralement recrutés dans l’armée de l’air israélienne, de « voler plus vite » dans l’espace aérien saoudien « parce qu’il est très urgent (pour) les habitants des deux pays de faire tomber les barrières », d’après M. Kushner.

« Je tiens à remercier le royaume d’Arabie saoudite d’avoir rendu cela possible », a-t-il dit à l’arrivée, Ryad ayant autorisé l’avion à survoler son territoire, bien qu’il n’ait pas de relations avec l’Etat hébreu.

« Il n’y a pas de limites à la coopération (…) dans les domaines de l’éducation, de l’innovation, de la santé, de l’aviation, de l’agriculture, de l’énergie et dans bien d’autres », a déclaré le conseiller israélien à la sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat, qui s’est adressé à la presse en arabe et en hébreu sur le tarmac de l’aéroport international d’Abou Dhabi.

Le pape et Israël

M. Kushner n’a pas tari d’éloges envers le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed, l’homme fort des Emirats.

« L’année dernière, il a célébré l’année de la tolérance et a accueilli le pape François dans le Golfe, et cette année, il accueille Israël », a déclaré le conseiller à la Maison Blanche.

Selon lui, Mohammed ben Zayed, M. Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sont « trois grands leaders » qui écrivent « le scénario d’un nouveau Moyen-Orient ».

« Paix » sans Palestiniens

L’avion d’El Al était orné du mot « paix » en arabe, en anglais et en hébreu mais la question palestinienne a été peu évoquée durant la lune de miel entre les Emirats et Israël, et l’entremetteur américain.

Les Palestiniens fustigent l’accord entre les deux pays, le considérant comme une trahison de la part d’un acteur majeur du monde arabe.

« Il nous est pénible aujourd’hui de voir atterrir un avion israélien aux Emirats (…) dans une violation flagrante de la position arabe sur le conflit israélo-arabe », a souligné le chef du gouvernement palestinien, Mohammed Shtayyeh.

« La paix ne peut pas se faire par la négation du droit des Palestiniens à l’existence », a déclaré de son côté Saëb Erakat, principal négociateur palestinien.

M. Kushner, architecte du plan américain de paix pour le Proche-Orient, a accusé les Palestiniens, qui dénoncent l’occupation militaire et la colonisation de leurs territoires par Israël, d’être « coincés dans le passé » et les a invités à revenir à la table des négociations.

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