Israël en guerre - Jour 469

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Celui qui agit contre nous risque sa vie, dit Eizenkot à Qassem Soleimani

Dans ses entretiens d'adieu, le chef d'Etat-major a déclaré que si l'Iran est la plus grande menace pour Israël, Téhéran est toutefois obligé d'y réfléchir à deux fois

Le commandant des Gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani, (au centre), lors d'une réunion avec le Guide suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei, et les commandants des Gardiens de la révolution à Téhéran, en septembre 2016. (Crédit : Office of the Iranian Supreme Leader via AP)
Le commandant des Gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani, (au centre), lors d'une réunion avec le Guide suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei, et les commandants des Gardiens de la révolution à Téhéran, en septembre 2016. (Crédit : Office of the Iranian Supreme Leader via AP)

Le chef d’Etat-major israélien sortant Gadi Eizenkot a émis une menace à peine voilée contre un puissant commandant des Gardiens de la révolution iranienne, chargé de superviser les efforts de Téhéran visant à ancrer une présence militaire en Syrie.

Dans une série d’interviews accordées à deux chaînes d’information israéliennes et diffusées samedi soir, Eizenkot a répondu à une question sur la menace posée par l’Iran et spécifiquement sur le rôle joué par Qassem Soleimani, à la tête de l’unité expéditionnaire des forces Quds au sein des Gardiens de la révolution islamique.

Il a déclaré que l’Iran cherchait à détruire l’Etat juif et que le pays avait voulu « étrangler Israël depuis le Liban, la Syrie et la bande de Gaza ». Grâce aux opérations de l’armée israélienne, et notamment à la révélation des tunnels d’attaque transfrontaliers du Liban, a-t-il dit, l’Iran a « un long chemin à parcourir avant d’atteindre cet objectif ».

Alors qu’il lui était demandé si l’Iran abandonnait son but, Eizenkot a décrété que non, ajoutant toutefois que Téhéran « recule ».

Le chef d’Etat-major Gadi Eizenkot, au centre, et d’autres hauts responsables visitent un exercice de la brigade de commando au mois de novembre 2018 (Crédit : Armée israélienne)

Notant que Soleimani coordonne les activités militaires iraniennes à la frontière nord d’Israël, un journaliste de Hadashot a demandé pourquoi ce dernier était encore vivant : « Réfléchissez-vous, ou avez-vous réfléchi à le frapper ? » , a-t-il interrogé.

« Celui qui agit contre nous se met en danger », a riposté Eizenkot, remarquant que « je ne veux pas proférer de menaces ».

La Dixième chaîne a interrogé Eizenkot plus franchement sur Soleimani: « Pourquoi est-il encore en vie ? »

Eizenkot: « C’est une question ».

Le journaliste a alors insisté : « Et si cela ne tenait qu’à vous ? », a-t-il dit. Eizenkot, haussant les épaules, a gardé le silence.

Le chef d’Etat-major Gadi Eizenkot, au centre, rend visite à des soldats cherchant des tunnels d’attaque du Hezbollah sur la frontière israélo-libanaise, le 4 décembre 2018 (Crédit : Armée israélienne)

Au cours des entretiens, le chef d’Etat-major a estimé qu’Israël était plus sûr qu’il y a quatre ans, quand il avait commencé son mandat, mais que le pays doit encore relever de nombreux défis.

Au-delà de la menace nucléaire représentée par l’Iran, sa plus grande inquiétude réside dans les efforts livrés par la République islamique pour ouvrir un nouveau front contre l’Etat juif en s’ancrant en Syrie et en renforçant son groupe mandataire au Liban, le Hezbollah.

« Le Hezbollah a un certain nombre de capacités », a confié Eizenkot à la chaîne Hadashot, « avec parmi ces dernières, un plan sophistiqué de conquête de certaines parties d’Israël [dans un conflit futur]. C’est le principal projet du Hezbollah. Le second plan est de renforcer ses capacités en termes d’armes de précision pour frapper des cibles spécifiques et à grande échelle en Israël ».

« Actuellement, le Hezbollah n’a pas de capacités précises pour toucher des cibles israéliennes. Elles restent marginales », a-t-il dit.

Au début de la semaine, le chef d’Etat-major avait expliqué que le groupe terroriste libanais avait prévu d’utiliser ses tunnels d’attaque souterrains pour envahir Israël par surprise, ce qui aurait « ébranlé le pays et causé un séisme au sein de la société israélienne ». L’Etat juif a toutefois créé un choc parmi les membres du Hezbollah en les privant de cette arme.

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