Cinq fœtus morts-nés n’ont jamais été rendus aux familles par un hôpital
L'hôpital Yoseftal, à Eilat, déclare n'avoir que récemment découvert que les fœtus envoyés pour autopsie à un laboratoire n'avaient jamais été restitués aux parents en deuil
Cinq fœtus morts-nés de l’hôpital Yoseftal d’Eilat n’ont jamais été remis à leur famille à des fins d’inhumation au cours de la dernière décennie, a révélé l’établissement hospitalier dans la journée de mardi.
Les fœtus avaient été confiés à un laboratoire de Ness Ziona pour y être autopsiés mais ils n’ont jamais été restitués à leurs parents dans des incidents qui se sont produits il y a entre cinq et huit ans. L’hôpital n’a eu connaissance que récemment de cette négligence et il n’a donné aucun détail.
Il est difficile de dire si des familles ont déposé plainte ou ce qui a amené l’hôpital à faire cette déclaration.
L’établissement a reconnu avoir fait un rapport au ministère de la Santé sur ce sujet et être entré en contact avec les familles.
« L’hôpital mène actuellement une enquête complète en collaboration avec le laboratoire pour établir clairement les détails de cette affaire et il fait part de ses regrets concernant ces incidents aux familles », a noté le communiqué de Yoseftal. « L’établissement a délégué une équipe de professionnels, un médecin spécialiste, des travailleurs sociaux et autres pour soutenir ces dernières et pour les accompagner comme nécessaire ».
Dans un autre cas de négligence médicale, le ministère de la Santé a convoqué de hauts-responsables de l’hôpital Assuta pour une audience dans la journée de lundi, disant qu’à la suite d’une série d’incidents, il réfléchissait à faire fermer le département de FIV (fécondation in-vitro) de la branche de l’hôpital à Tel Aviv.
Une audience qui a été organisée après la révélation, la semaine dernière, que des tests ADN réalisés sur un enfant avaient établi que ce dernier, né à l’issue d’un traitement de FIV, n’entretenait pas de liens génétiques avec son père.
L’incident présumé serait survenu à l’hôpital Assuta de Ramat HaHayal. Au mois de septembre dernier, une femme avait découvert que son embryon avait été mélangé au département de FIV d’une autre branche de l’hôpital, à Rishon Lezion. Elle et son mari avaient mené une bataille judiciaire de plusieurs mois contre les parents biologiques potentiels du bébé de manière à pouvoir conserver la garde de la petite fille, Sophia, qui était née au mois d’octobre.