Israël en guerre - Jour 365

Rechercher

Cisjordanie : La maison du terroriste présumé d’Ofra rasée par l’armée

Salih Barghouti a été tué par balles une semaine après avoir commis une attaque qui avait fait 7 blessés en décembre, dont une femme enceinte dont le bébé était mort plus tard

L'armée détruit l'habitation d'un terroriste palestinien accusé d'une fusillade en Cisjordanie, le 17 avril 2019 (Crédit : Unité du porte-parole de l'armée)
L'armée détruit l'habitation d'un terroriste palestinien accusé d'une fusillade en Cisjordanie, le 17 avril 2019 (Crédit : Unité du porte-parole de l'armée)

Les soldats israéliens ont rasé mercredi l’habitation d’un Palestinien accusé d’avoir perpétré un attentat terroriste à l’arme à feu en Cisjordanie au mois de décembre, a fait savoir l’armée.

Lors d’un raid mené avant l’aube, les forces de sécurité sont entrées dans la ville de Kobar, près de Ramallah, en Cisjordanie, et ont détruit l’appartement de Salih Barghouti.

Barghouti avait été tué par les militaires israéliens alors que ces derniers tentaient de l’arrêter, le 12 décembre.

Sept personnes avaient été blessées dans cet attentat, à Ofra, et notamment une femme enceinte de sept mois qui avait été grièvement touchée et dont l’enfant était mort quelques jours plus tard après une naissance prématurée et en urgence au vu de l’état de santé de la mère.

Les frères Asem (G) et Salih (D) Barghouti lors d’un rassemblement à Kobar après leur libération de prison israélienne, en avril 2018. (Capture d’écran : Twitter)

Vingt-quatre heures après la mort de Barghouti, son frère Asem, qui l’avait aidé à commettre son attaque, avait été à l’origine d’une seconde fusillade commise à un arrêt de bus, aux abords de l’avant-poste de Givat Assaf.

Deux soldats, les sergents Yosef Cohen et Yovel Mor Yosef, avaient été tués à cette occasion.

Un autre militaire, un israélo-américain, Netanel Felber, avait été grièvement blessé. Une femme, Shira Sabag, une civile, avait aussi été touchée.

Asem Barghouti avait été arrêté au mois de janvier après une chasse à l’homme qui avait duré presque un mois.

Sa maison, située également à Kobar, avait été détruite par l’armée israélienne le mois dernier, malgré un appel lancé devant la Haute cour de Justice.

Les proches d’Amichai et Shira Ish-Ran lors des funérailles de leur bébé, né prématuré par que sa mère a été blessée lors d’une fusillade terroriste aux abords d’Ofra, en Cisjordanie, lors d’une cérémonie sur le mont des Oliviers (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Même si la mesure est controversée, les responsables israéliens défendent le principe de la destruction d’habitations comme outil de dissuasion contre de futurs attentats.

Selon les critiques, cette initiative, inefficace, s’apparente à une punition collective.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.