Israël en guerre - Jour 350

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Comment les institutions et sociétés américaines ont réagi au massacre et au conflit

Les réponses de 600 entreprises, universités et politiciens montrent que, si au départ le soutien pour Israël était répandu, voire universel, cela change désormais

L'université de l'Indiana a publié une deuxième déclaration sur les attentats du 7 octobre après que sa première déclaration n'a pas mentionné le Hamas ou les victimes juives. (Crédit : JTA/Illustration par Mollie Suss)
L'université de l'Indiana a publié une deuxième déclaration sur les attentats du 7 octobre après que sa première déclaration n'a pas mentionné le Hamas ou les victimes juives. (Crédit : JTA/Illustration par Mollie Suss)

JTA – Le 10 octobre, trois jours après la déclaration de guerre qui a fait suite au massacre perpétré par les terroristes du Hamas qui ont assassiné quelque 1 400 personnes en Israël et qui en ont pris plus de 240 en otage, la présidente de l’Université de l’Indiana a publié une déclaration disant que « l’Université de l’Indiana a le cœur brisé par les horribles violences de ces derniers jours ».

La brève déclaration de Pamela Whitten précise que l’université offrira des services de soutien psychologique et autres aux « étudiants, enseignants et membres du personnel touchés par ces attaques, en particulier aux personnes qui ont de la famille ou des amis dans la région ».

La réaction à ce qui, dans d’autres contextes, aurait pu sembler être une déclaration inoffensive, a été rapide… et virulente. Des étudiants juifs, anciens et actuels, se sont plaints qu’en ne mentionnant pas le Hamas ou ses victimes juives, la déclaration était un exemple de « both-sides-ism », c’est-à-dire qu’elle établissait un parallèle entre les attaques du Hamas et la réponse d’Israël.

« Une condamnation claire et immédiate du Hamas (organisation terroriste étrangère enregistrée) et un engagement inébranlable envers la communauté juive sont nécessaires aujourd’hui », peut-on lire dans une pétition lancée par Ethan Fine, président du Comité des affaires publiques de l’Indiana et d’Israël, basé sur le campus. « Nous vous demandons instamment de vous rétracter et de publier une nouvelle déclaration plus ferme condamnant le Hamas et soulignant votre soutien au peuple juif. »

Le 12 octobre, Whitten a publié une deuxième déclaration au contenu plus clair que la première, avec les précisions suivantes : « Pour éviter toute ambiguïté, nous précisons qu’Israël a été victime d’atrocités graves commises par les terroristes du Hamas » et « Nous reconnaissons la douleur et la peur qui affectent la communauté juive sur nos campus ».

L’université de l’Indiana n’est pas la seule à avoir essuyé le contrecoup de ses déclarations suite à l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël, au cours de laquelle plus de 1 400 civils ont été massacrés, dont un grand nombre dans des actes de brutalité horribles tels que viols, tortures, brûlures et exécutions.

Le président de l’université Northwestern, Michael Schill avait initialement publié une déclaration indiquant que, bien qu’il soit personnellement « répugné, écœuré et déçu » par les actions du Hamas, l’université ne prendrait pas position sur les « questions politiques, géopolitiques ou sociales ». Il a par la suite ajouté que « les actions abominables et horribles du Hamas samedi 7 étaient clairement contraires aux valeurs de Northwestern, ainsi qu’aux miennes ». Il a toutefois précisé que l’université ne ferait pas de déclaration officielle car elle « ne s’exprimait pas au nom de ses étudiants, de son corps enseignant ou de son personnel sur ces questions ».

Dans un article publié par la Jewish Telegraphic Agency, une professeure de la faculté de droit de l’université DePaul à Chicago a exprimé sa déception à la lecture de la déclaration de l’administration, le 9 octobre dernier : « Nos cœurs souffrent de voir les violences horribles et les pertes tragiques de vies humaines qui ont lieu en ce moment même en Israël et dans la bande de Gaza. Nous prions pour la paix. »

Selon Roberta Rosenthal Kwall, « dans un tel contexte, les appels à la désescalade lancés par l’université minimisaient non seulement la souffrance de ceux qui ont été si brutalement agressés, mais en outre venaient exacerber la douleur des étudiants, du personnel et du corps enseignant juifs, qui se sentaient déjà isolés et fragilisés ».

Les différends suscités par les multiples déclarations sont le reflet d’un débat plus large sur la question de savoir si et comment les universités et les entreprises américaines doivent intervenir et s’exprimer sur les crises mondiales. Pour de nombreux Juifs, cependant, cette guerre de déclarations ne porte pas seulement sur une « bonne gouvernance » ou la responsabilité des entreprises, mais aussi sur la question de savoir si les institutions américaines les plus importantes appliquaient un deux poids deux mesures lorsque ce sont les Juifs qui font l’objet de violences et d’insultes.

Pour Nathan Miller, PDG de Miller Ink, une société de communication stratégique et de crise qui travaille avec des clients juifs et non juifs, « condamner le pire meurtre de masse [de Juifs] depuis la Shoah, clairement, sans aucune ambiguïté, du fond du cœur, sans avoir recours au prétexte d’un quelconque contexte, était la chose juste et intelligente à faire ». À quoi il a ajouté : « Si vous n’êtes pas capables de regarder ces images et d’en parler avec humanité, sans la moindre justification, rationalisation ou contexte, c’est que vous avez une mauvaise équipe de communication. »

La JTA a examiné plus de 600 réactions à la guerre entre Israël et le Hamas émanant d’entreprises, d’universités et d’hommes politiques, recensées par une société de communication qui a demandé à ne pas être citée. (L’école de gestion de Yale recense également les déclarations.)

Peu après les attaques, de nombreuses entreprises ont dénoncé sans équivoque le Hamas comme étant un groupe terroriste et ont exprimé leur sympathie pour les victimes israéliennes. « À la suite des horribles attentats terroristes qui ont visé des Juifs en Israël le week-end dernier, nous devons tous faire notre possible pour soutenir les innocents qui ont tant souffert, qui ont été victimes de violences et d’incertitudes, en particulier les enfants », a déclaré Robert A. Iger, PDG de Disney, dans un communiqué daté du 12 octobre. « Nous condamnons ces attaques, la haine qui les a motivées et tous les actes de terrorisme, et nous continuerons à nous efforcer de trouver d’autres moyens d’apporter notre soutien à la région et de rendre hommage aux victimes, à leurs familles et à toutes les personnes touchées par cette guerre. »

Starbucks a publié une déclaration exprimant sa « profonde sympathie pour ceux qui ont été tués, blessés, déplacés et affectés par les actes odieux et inacceptables de terrorisme, d’escalade de la violence et de la haine contre les innocents en Israël et à Gaza cette semaine ». (Crédit : JTA Illustration par Mollie Suss)

Mais dès que la presse est passée aux frappes aériennes israéliennes à Gaza, certaines entreprises ont commencé à exprimer leur vive inquiétude pour les victimes des deux camps. « Chaque jour qui passe, les horribles attaques contre Israël et l’intensification des hostilités deviennent plus douloureuses et difficiles à regarder », a tweeté Enrique Lores, PDG de HP, le 14 octobre. « Mon cœur se brise pour tous ceux qui font face à une perte inimaginable et à l’incertitude en ce moment. »

Le 11 octobre, Starbucks exprimait sa « profonde sympathie pour ceux qui ont été tués, blessés, déplacés et touchés par les actes odieux et inacceptables de terrorisme, d’escalade de la violence et de la haine contre les innocents en Israël et à Gaza cette semaine ». Elle a également cherché à étouffer une polémique après une publication du syndicat des employés de la chaîne de cafés, basé à Philadelphie, intitulée « Solidarité avec la Palestine ! » sur X.

« Pour être clair : nous condamnons sans équivoque ces actes de terrorisme, de haine et de violence, et nous ne sommes pas d’accord avec les déclarations et les opinions exprimées par Workers United et ses membres », a écrit Starbucks. « Les paroles et les actes de Workers United ne reflètent que leurs propres paroles et leurs propres actes. »

Lors d’entretiens avec la JTA, Miller et d’autres professionnels en communication ont décrit le parcours semé d’embûches sur lequel s’engagent les universités et les entreprises lorsqu’elles s’expriment sur des questions politiques ou des sujets délicats. (Quelques-uns ont demandé à ne pas être nommés, expliquant qu’ils protégeaient la confidentialité de leurs clients.) Chacun d’entre eux a prodigué des conseils à ses clients ou à des clients potentiels sur la manière de formuler leurs réponses aux attaques du 7 octobre. Tous s’accordent à dire que les institutions qui ont refusé de dénoncer les attaques du Hamas comme étant des meurtres et des kidnappings de civils inacceptables ont échoué. Ils reconnaissent toutefois qu’il n’existe pas de déclaration universelle et que les entreprises, les universités et les organisations à but non lucratif, y compris les organisations juives, doivent adapter leurs propos à leurs propres objectifs.

« Une bonne déclaration »

Le 9 octobre, Félix V. Matos Rodríguez, chancelier de la City University of New York (CUNY), a publié un communiqué dans lequel il déclarait : « La CUNY est dévastée par l’ampleur de la mort et de la destruction en Israël, qui fait encore l’objet d’une évaluation à la suite des violentes attaques perpétrées samedi par des militants du Hamas. L’université met en place des services de soutien psychologique et autres pour les étudiants, le corps enseignant et le personnel touchés. Nous sommes particulièrement préoccupés par les membres de notre communauté qui ont des familles, des collègues et des amis au Moyen-Orient. »

Il a ajouté : « Nous tenons à préciser que nous n’approuvons pas les activités des organisations internes qui organisent des rassemblements pour célébrer ou soutenir les actions lâches du Hamas. De tels efforts ne représentent en aucun cas l’université ni ses campus. »

« C’est une bonne déclaration », estime Noam Gilboord, directeur général par intérim du Conseil des relations de la communauté juive (JCRC) de New York. « Nous sommes fiers que le chancelier ait fait une déclaration claire et sans équivoque en faveur d’Israël et du peuple juif. »

Ces dernières années, de nombreux responsables juifs ont accusé le réseau de la CUNY de tolérer des manifestations d’antisémitisme et d’antisionisme de la part de professeurs et d’étudiants. Un rapport interne de 2016 a confirmé la nature antisémite des incidents survenus sur le campus.

Gilboord a déclaré que le JCRC avait servi de « partenaire et de conseiller en matière d’affaires juives » pour la CUNY, « pour fournir des conseils sur la diffusion de messages, de programmes et d’autres éléments visant à améliorer le climat sur le campus pour la communauté juive ».

Selon lui, les déclarations de la CUNY sur les attaques du Hamas semblent indiquer que le partenariat avait porté ses fruits. « Ils sont devenus beaucoup plus sensibles aux besoins et aux positions de la communauté juive du campus », a-t-il déclaré.

Gilboord a déclaré qu’il n’avait pas souvenir d’une conversation spécifique avec les responsables de l’université au sujet de sa déclaration, mais il a précisé que des conversations concernant les attaques avaient eu lieu entre les dirigeants du JCRC et de la CUNY, qui devaient se rendre ensemble en Israël avant que le déclenchement de la guerre ne vienne contrecarrer ces plans.

Il est également conscient des pressions qui s’exercent sur un système universitaire public vaste et diversifié comme la CUNY.

« La réalité est que cette situation affecte les Israéliens et les Palestiniens, et que de nombreux campus universitaires abritent les deux populations. En même temps, je pense que nos dirigeants, sur les campus et ailleurs, doivent avoir la lucidité morale de comprendre qu’ils devraient pouvoir condamner une attaque barbare qui a tué au moins 1 400 civils [et soldats] israéliens en une seule journée dans des meurtres de masse, des tortures, des viols et des enlèvements commis par un groupe terroriste soutenu par l’Iran. Et ils devraient également être en mesure de faire la différence entre [cela et] les tentatives de Tsahal de défendre leurs communautés et de mettre hors d’état de nuire la capacité du Hamas à mener d’autres attaques. »

Les gens sont bloqués

La première déclaration de la CUNY a été publiée peu après le massacre du Hamas et avant que ne soit connue l’ampleur de la riposte prévue par Israël. Plus précisément, cette première déclaration a été publiée avant l’explosion dans un hôpital à Gaza le 17 octobre, à la suite de laquelle, en raison des accusations sans fondement du Hamas contre Israël, la pression internationale s’est intensifiée pour qu’Israël limite sa réponse militaire.

Bien qu’Israël ait prouvé par la suite que l’explosion avait été causée par une roquette mal tirée lancée sur Gaza par le groupe terroriste du Jihad islamique, un fait confirmé par les États-Unis sur la base de leurs propres renseignements indépendants, le tollé international qu’elle a provoqué, en raison de la fausse accusation du Hamas qui a rejeté la responsabilité sur Israël, a incité les institutions à tempérer leur indignation face à l’assaut du Hamas et à la prise d’otages, au profit des civils palestiniens pris au piège des affrontements.

« Et c’est là que je pense que beaucoup de gens sont bloqués », a déclaré le directeur d’une société de communication qui conseille des groupes juifs et non juifs. « C’est ce dont nous avons parlé à nos clients. On peut critiquer le terrorisme [contre] Israël, point final, tout en disant qu’il faut éviter de se venger sur les enfants et les bébés palestiniens. Mais il y a des gens dans notre communauté [juive] qui pensent que non, on ne peut pas faire ça. À partir du moment où vous dites cela, vous vous engagez dans une politique des deux côtés. Or, à mon avis, ce n’est pas raisonnable. »

Ces derniers jours, des groupes juifs de gauche ont tenté de trouver cet équilibre, estimant peut-être qu’ils avaient plus de latitude que les universités et les entreprises pour exprimer leur préoccupation pour la vie des Juifs et des Palestiniens. Dans un communiqué publié le 19 octobre, J Street, lobby juif libéral pour Israël, a écrit : « À l’instar de l’administration Biden, J Street se tient aux côtés du peuple israélien dans sa douleur, et nous soutenons le droit d’Israël à défendre ses citoyens, à désarmer le Hamas et à répondre à cette horreur dans le respect du droit international. »

La même déclaration ajoute : « En même temps, nous sommes profondément inquiets pour la sécurité des plus de 2 millions de civils palestiniens à Gaza – dont la moitié sont des enfants – qui voient ce conflit transformer leurs rues et leurs maisons en une zone de guerre active. »

Le professionnel en communication qui a parlé des gens « bloqués » (et qui a demandé l’anonymat, citant la confidentialité des clients) représente également un éventail de clients, « de ceux qui appellent à un cessez-le-feu, à ceux qui ne veulent pas utiliser le mot ‘palestinien’, à ceux qui demandent : ‘Comment puis-je écrire une déclaration fracassant [la représentante du Michigan] Rashida [Tlaib] parce qu’elle n’a toujours pas retiré son tweet accusant Israël d’être responsable de l’explosion de l’hôpital ?' »

« J’essaie d’être un intermédiaire honnête », a expliqué le professionnel en communication. « Il faut adapter ses conseils à l’organisation, à ce qu’elle représente et à son objectif. »

Est-ce votre boulot ?

Les universités et les entreprises essaient généralement de rester neutres sur tout ce qui touche aux questions sociales ou politiques. En 1967, l’université de Chicago a publié une déclaration affirmant qu’une université « ne peut pas prendre de mesures collectives sur les questions du jour sans mettre en danger les conditions mêmes de son existence et de son efficacité ». L’économiste Milton Friedman, qui a enseigné à l’université, a déclaré en 1970 que la seule responsabilité sociale des entreprises était « d’augmenter leurs profits tout en respectant les règles du jeu ».

Mais dans le sillage de la guerre du Vietnam, du mouvement des droits civiques et du mouvement des femmes, les étudiants militants ont commencé à exiger des universités qu’elles prennent publiquement position. Depuis, les universités ont publié des déclarations sur le changement climatique, les questions LGBT et la diversité. Selon la Chronicle of Higher Education, avec le renouveau du mouvement pour la justice raciale qui a suivi l’assassinat de George Floyd par la police en 2020, « de nombreux présidents ont publié des déclarations exprimant leur solidarité avec les manifestants et/ou contre le racisme systémique ».

Dans les années 1990, de nombreuses sociétés ont compris que la « responsabilité sociale des entreprises » pouvait être profitable aux affaires. « De nombreux consommateurs, en particulier les plus jeunes, sont réellement heureux d’utiliser leur pouvoir d’achat pour faire face à ces défis », a déclaré à l’Economic Times Geoffrey G. Jones, professeur à la Harvard Business School et auteur d’un essai sur la responsabilité sociale des entreprises.

Pourtant, les experts en relations publiques comprennent pourquoi les entreprises et les universités préféreraient ne pas s’exprimer sur des questions politiques ou controversées, de peur de s’aliéner les consommateurs ou, selon certains défenseurs de la liberté d’expression sur les campus et des critiques partisans, de fâcher les donateurs, les étudiants et les professeurs qui ne sont pas d’accord avec les déclarations faites.

« Parfois, je demande aux gens si c’est leur boulot d’interpréter les questions israélo-palestiniennes pour leurs employés ? Et ils me répondent : ‘Non, nous devons juste savoir comment les aider à travailler en toute sécurité’ », a confié un consultant qui donne des conseils à ses clients sur les stratégies de prévention et de réponse à l’antisémitisme. Dans de tels cas, le consultant peut conseiller au client de ne pas prendre position.

Mais la nature du massacre du Hamas se démarque de celle d’une question politique controversée, a déclaré le consultant. Tant en raison de son impact personnel sur les étudiants et les employés juifs qu’en raison de sa brutalité choquante. « C’est différent. Il s’agit d’une fusillade de masse », a déclaré le consultant. « C’est comme si quelque chose s’était passé sur un campus voisin et que la population avait été réellement affectée. »

Gilboord estime également qu’il était légitime d’attendre des institutions qu’elles fassent des déclarations sur les attaques du Hamas, en particulier de la part des universités et des entreprises situées dans des villes comme New York, qui comptent un grand nombre d’employés et d’étudiants juifs.

« Si vous comptez parmi vos employés des personnes liées à cette violence ou affectées par l’une des pires violences que nous ayons connues depuis la Shoah, et si vous estimez qu’il est de votre responsabilité, comme employeur bienveillant, de veiller à ce que vos employés soient pris en charge et que leur souffrance soit reconnue […], je pense que vous devez faire une déclaration reconnaissant le terrorisme pour ce qu’il est et la nécessité de le condamner », a-t-il déclaré.

Miller, responsable de la communication, a été déçu par les déclarations qui ne condamnaient pas sans équivoque le massacre du Hamas ou qui semblaient mettre sur le même plan l’attaque contre les civils israéliens et la réponse militaire d’Israël.

« Il est important que la communauté juive exige davantage que les déclarations initiales qui ont été faites dans les heures ou les jours qui ont suivi cette horrible attaque et qui tentaient de le justifier ou de le rationaliser », a-t-il déclaré. « Je pense que beaucoup de gens ont agi en pilotage automatique, mais dans certains cas, je pense qu’il y a aussi de la malveillance, et que certaines personnes estiment vraiment que le sang juif vaut moins. »

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