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Décès du plus important espion soviétique ayant causé le plus de tort à Israël

Pendant des années, Marcus Klingberg a déjoué toutes les tentatives du réputé contre-espionnage israélien pour le confondre

Marcus Klingberg en 1998. (Crédit : archives AFP/ALBERTO BENKBERG)
Marcus Klingberg en 1998. (Crédit : archives AFP/ALBERTO BENKBERG)

Marcus Klingberg, démasqué il y a 30 ans comme l’espion soviétique ayant causé le plus de tort à Israël, puis détenu en secret pendant des années, est décédé lundi à 97 ans à Paris, a indiqué sa fille Sylvia mardi.

Ancien chef adjoint de l’ultra-secret Institut israélien pour la recherche biologique installé à Nes Ziona, au sud de Tel-Aviv, Marcus Klingberg avait été condamné en 1983 à 20 ans de prison pour avoir livré à Moscou des informations sur les recherches menées par Israël dans le domaine des armes biologiques, selon des experts militaires étrangers.

Pendant des années, Marcus Klingberg avait déjoué toutes les tentatives du réputé contre-espionnage israélien pour le confondre.

Son dossier était à ce point sensible que son arrestation, son procès et sa condamnation ont été tenues secrètes pendant une dizaine d’années.

« C’était un communiste qui a agi par conviction et par reconnaissance envers l’Armée rouge pour lui avoir permis de combattre les nazis qui ont massacré toute sa famille en Pologne », a dit à l’AFP sa fille Sylvia Klingberg jointe par téléphone.

Klingberg a toujours dit avoir agi pour des motivations idéologiques et non pas financières.

Né à Varsovie dans une famille ultra-orthodoxe juive, Marcus Klingberg fuit la Pologne au moment de l’invasion nazie en 1939 pour se réfugier en URSS où il étudie la médecine.

En 1941, après l’entrée des troupes allemandes en URSS, il s’enrôle dans l’armée soviétique. Revenu en Pologne à la fin du conflit, il émigre ensuite en Suède puis en Israël peu après sa création en 1948.

Il sert dans les services de santé de l’armée israélienne jusqu’au rang de lieutenant-colonel. Spécialisé en épidémiologie, il intègre l’institut de Nes Ziona en 1957.

Ses fonctions, mais aussi sa réputation et sa participation aux conférences internationales font de lui une recrue de choix pour le KGB.

Les soupçons israéliens auraient commencé à peser sur lui en 1963, même si sa double vie pourrait avoir commencé avant. Ce n’est que 20 ans plus tard, en 1983, qu’il est arrêté.

Condamné à 20 ans de prison, Klingberg est libéré après une quinzaine d’années de détention et placé en résidence surveillée.

En 2003, il est finalement autorisé à aller vivre auprès de sa fille à Paris où il s’est éteint lundi.

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