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Décision le 21 septembre sur la tenue des élections municipales palestiniennes

La Cour suprême palestinienne avait annulé les élections en raison de l'invalidation de listes à Gaza par des tribunaux du Hamas

Un Palestinien glisse son bulletin de vote dans l'urne lors des élections municipales dans la ville d'Al-Bireh, en Cisjordanie, le 20 octobre 2012. (Crédit : Issam Rimawi/Flash90)
Un Palestinien glisse son bulletin de vote dans l'urne lors des élections municipales dans la ville d'Al-Bireh, en Cisjordanie, le 20 octobre 2012. (Crédit : Issam Rimawi/Flash90)

La plus haute juridiction palestinienne tranchera le 21 septembre sur la tenue des élections municipales palestiniennes, a déclaré vendredi un ministre à l’agence Wafa, au lendemain de l’annonce de leur suspension.

Ce scrutin, le premier organisé conjointement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis 2006, devait initialement se tenir le 8 octobre.

« La Cour suprême se penchera sur le dossier lors d’une session le mercredi 21 septembre et prendra une décision finale et définitive », a déclaré le ministre des Collectivités locales Hussein al-Araj à Wafa.

La haute juridiction pourrait alors décider d’une nouvelle date ou repousser le vote à une échéance indéterminée.

Drapeaux du Fatah, du Hamas et d'autres mouvements palestiniens au sommet de la barrière de sécurité de Cisjordanie, pendant une manifestation en novembre 2015. Illustration. (Crédit : Muammar Awad/Flash90)
Drapeaux du Fatah, du Hamas et d’autres mouvements palestiniens au sommet de la barrière de sécurité de Cisjordanie, pendant une manifestation en novembre 2015. Illustration. (Crédit : Muammar Awad/Flash90)

La consultation était très attendue comme un important indicateur des rapports de force politiques, mais aussi à cause des profondes incertitudes sur ses résultats et ses conséquences.

Elle était par ailleurs considérée comme un test sur la faculté du Fatah et du Hamas, les deux grandes organisations rivales palestiniennes, à surmonter leur hostilité.

Le Fatah et le Hamas n’ont pas participé ensemble à des élections depuis les législatives de 2006, remportées par le mouvement terroriste islamiste.

Mais le groupe, considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis ou l’Union européenne, avait été privé de sa victoire. Il avait alors pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 au prix d’une quasi guerre civile contre le Fatah. Depuis, l’Autorité palestinienne (AP), entité intérimaire créée en 1994 et préfigurant l’appareil d’un futur Etat indépendant, n’exerce plus son pouvoir, à partir de Ramallah, que sur la Cisjordanie.

La Cour suprême a suspendu les élections en raison de la non-tenue du scrutin à Jérusalem Est, et de l’invalidation de listes dans la bande de Gaza par des tribunaux ne relevant pas de l’AP.

Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah (Crédit : capture d'écran Youtube)
Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah (Crédit : capture d’écran Youtube)

Jamal Dajani, porte-parole du Premier ministre palestinien à Ramallah, a assuré que la Cour suprême avait statué en toute indépendance.

« Nous considérons qu’il s’agit d’une décision judiciaire et pas politique », a-t-il déclaré à l’AFP.

Arif Jaffal, directeur de l’ONG palestinienne Marsad surveillant le processus électoral, a qualifié de « triste jour pour les Palestiniens » la suspension du scrutin.

Les électeurs « attendaient les élections locales comme un moyen de progresser vers la fin de l’impasse politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza », a-t-il indiqué.

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