Des élus fustigent un élu arabe qui a salué « la libération des otages et des prisonniers »
"Quiconque se réjouit de la libération de terroristes assassins d'enfants devrait être en prison, et non à la Knesset", a répondu le ministre de la Culture au chef de Hadash-Taal

Le leader du parti radical Hadash-Taal, Ayman Odeh, s’est attiré dimanche les critiques des parlementaires israéliens, toutes tendances politiques confondues, après avoir déclaré qu’il était « heureux de la libération des otages et des prisonniers » dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.
« À partir de ce point, nous devons libérer les deux peuples du joug de l’occupation. Nous sommes tous nés libres », a écrit sur le réseau social X le dirigeant de longue date de l’alliance arabe radicale.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu en trois phases prévoit la libération de 33 captifs en 42 jours en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens, dont plusieurs purgent des peines de prison à perpétuité pour des attentats terroristes meurtriers et des meurtres.
« Quiconque se réjouit de la libération de terroristes assassins d’enfants devrait être en prison, et non à la Knesset », a réagi le ministre de la Culture, Miki Zohar (Likud).
« Comparer des otages arrachés à leur lit et détenus dans des conditions difficiles à la lie de l’humanité révèle l’hypocrisie et le dégoût de ceux qui font cette comparaison malsaine », a écrit le député Eliyahu Revivo (Likud) sur le site X.