Des frappes attribuées à Israël auraient touché des sites dans la région de Damas
L'agence de presse d'État syrienne, SANA, a rapporté que des missiles israéliens auraient survolé la capitale syrienne, faisant deux blessés parmi les soldats
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’agence de presse d’État syrienne a rapporté qu’Israël aurait lancé des frappes aériennes contre des cibles inconnues près de la capitale syrienne, Damas, tard lundi, faisant deux blessés parmi les soldats.
Il n’y a pas eu de commentaire de la part de Tsahal, conformément à sa politique de ne généralement pas commenter les raids aériens dans les pays étrangers.
L’agence de presse SANA, citant une source militaire, a déclaré que les défenses anti-aériennes syriennes avaient abattu plusieurs missiles israéliens au-dessus de Damas. La Syrie prétend régulièrement intercepter les missiles israéliens, bien que les analystes militaires mettent en doute ces affirmations.
Peu de temps avant les informations relayées par les médias syriens, des Israéliens proches de la frontière nord ont filmé des avions de chasse de l’armée de l’air israélienne survolant la région. Selon SANA, les jets auraient lancé leurs missiles au-dessus du lac de Tibériade, dans le nord d’Israël.
SANA a déclaré que deux soldats ont été blessés à la suite des frappes, sans préciser dans quel état ils se trouvaient.
SANA a ajouté que des dommages avaient été causés aux sites frappés. L’étendue de ces dégâts n’était pas claire.
Aerial activity seen over northern Israel amid reports of a strike in Syria (Video: חד וחלק) pic.twitter.com/dVU1EcUaKq
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) December 19, 2022
Si Israël commente rarement les frappes menées en Syrie, il les a justifiées à plusieurs reprises par la nécessité d’empêcher l’Iran de s’implanter à proximité de ses frontières.
L’armée s’en prend aussi à des livraisons d’armement destinées aux groupes terroristes soutenue par la république islamique, et en particulier au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, au Liban. De plus, des frappes aériennes attribuées à l’État juif auraient ciblé de manière répétée les systèmes de défense anti-aériens syriens.
Mais dans un rare commentaire, le chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kohavi, a confirmé la semaine dernière que l’armée de l’air israélienne avait effectué une frappe aérienne début novembre sur un convoi qui transporterait des armes iraniennes près de la frontière entre la Syrie et l’Irak.
La dernière frappe en Syrie attribuée à Israël remonte au 11 décembre, lorsqu’un site militaire syrien a été visé. Quelques heures plus tard, Tsahal a largué des tracts menaçants dans le sud de la Syrie, avertissant les soldats syriens de cesser de coopérer avec le groupe terroriste du Hezbollah soutenu par l’Iran dans la région.